Conversation 12356 - On choisit ses copains,mais rarement sa famille
kvod arabanim, j ai pose une question (12128), j espere que vous ne m avez pas oubliee! enfin je sais que vous devez etre tres occupes... merci pour le temps que vous nous consacrez
j ai une autre question a vous poser. voila, j ai fait techouva, et je me trouve dans une famille qui ne suit pas toujours mes convictions religieuses... avec mes parents, b'h, tout va bien car ils sont tres comprehensifs et tres croyants (les fameux "juifs du coeur"), mais le probleme c est avec mon frere aine. nous vivions tous les deux en erets israel, moi a jerusalem, lui a tel aviv... on ne s est jamais entendu, mais j ai l impression que depuis que je suis religieuse, un mur encore plus haut s est eleve entre nous. j ai vraiment l impresssion qu il a subit des lavages de cerveau "hiloniques" tres primitifs, et le fait que je sois religieuse est pour lui un nouveau pretexte pour m en vouloir. (je precise qu il en veut a peu pres a tout le monde...)
il n a jamais ete tres zele, mais depuis qu il est en israel, il vivait en shoutafout avec une haute responsable du parti "merets" et depuis, tous les sujets st bons pr se disputer. j essaye d etre tres patiente, de lui montrer le meilleur cote de la fille religieuse que je suis, j evite au maximum d etre en contact avec lui, mais par exemple, aujourd hui, ou je n avais pas le choix et j ai du l appeler il m a dit, entre autre, que depuis que je suis religieuse je suis devenue un mur de c... et j en passe... ses insultes ne m atteignent pas, mais je ne sais pas comment reagir devant son aggressivite. je sais tres bien que c est lui qu il essaye de rassurer lorsqu il parle ainsi des religieux, mais aidez moi... quoi lui repondre?
Peut-être tout simplement que vous l'aimez aussi.
sur la question 12356, je suis desolee, mais malgres la justesse de votre reponse, elle ne me satisafait pas...! j aurais voulu quelque chose de plus realiste, de plus "tahles". on ne se parle presque pas, alors je ne vois pas lui dire que je l aime....
Vous me permettrez de n'être pas d'accord : c'est quand on ne se parle presque pas qu'il est justement important que le peut qu'on se dit soit des paroles d'affection.
C'est, à mon avis, la seule chose qui puisse vous rapprocher, vous permettre de vous retrouver autour de ce qui vous unit, et à partir de là vous pourrez, sur cette base, vous parler de frère à soeur sur ce qui vous divise.
Dans ces situations, les discours idéologiques, ça ne marche pas.
Et si vous relisez votre réponse à ma réponse, demandez-vous pourquoi vous avez oublié le "me" dans la phrase qui voulait être "je ne ME vois pas lui dire que je l'aime"