Conversation 13150 - J'essaye et ensuite je decide

Anonyme
Mardi 20 janvier 2004 - 23:00

Cette question est un 'duplicata' de la question N°11186 qui attend réponse depuis quelques mois maintenant...c'est la raison pour laquelle je prends l'initiative de la reformuler.

Ma question est la suivante:

Quand une personne vous dit qu'elle entrevoit de vivre maritalement avant de se marier pour être sure que sexuellement elle n'aura pas de mauvaises surprises, comment pouvez vous la rassurer et essayer de la convaincre que cette méthode n'est pas la meilleure.
On peut également énoncer l'argument que cela permet de cerner la personne avec la quelle on vit quant à son implication dans la vie de tous les jours ( ménagère entre autre)

En effet, c'est un des arguments type qui est exprimé par des personnes qui ont vécu douloureusement un premier mariage et ne veulent pas s'engager avec une autre personne dans le cadre du mariage sans avoir 'testé ' la personne.

Merci de vos conseils qui, je l'espère m'aideront à rassurer de telles personnes et les empêcher de commettre une avéra.

Cordialement.

Rav Elyakim Simsovic
Samedi 24 janvier 2004 - 23:00

C'est qu'il y a là un cercle vicieux.
S'il n'y a pas un engagement a priori l'un pour l'autre, lui pour elle et elle pour lui, les dés sont pipés. C'est le présupposé de "on se quitte" qui dicte la relation et non celui de "pour la vie", dans le cadre duquel on sait pourtant qu'il existe une issue de secours mais ce n'est pas avec elle en tête qu'on s'engage.
Ce qui est à l'origine de ce type de relation, c'est l'égoïsme : laisse-moi vérifier ce que ça m'apporte et je te dirai ensuite ce que j'en pense.

Et puis, il n'y a pas vraiment de limite raisonnable. Si déjà j'essaye, laisse moi en essayer plusieurs, et en même temps et comparer et je reprendrai un peu de celui-là, juste pour voir...

Anonyme
Samedi 24 janvier 2004 - 23:00

Suite à la réponse à la question 13150

Je ne comprends pas très bien les propos suivants de votre réponse :

C'est le présupposé de "on se quitte" qui dicte la relation et non celui de
"pour la vie", dans le cadre duquel on sait pourtant qu'il existe une issue
de secours mais ce n'est pas avec elle en tête qu'on s'engage.

Voulez-vous dire que si on s'engage dans la cadre du 'pour la vie', et que cela ne marche pas, il y a toujours une issue de secours qui s'appelle le divorce?

C'est bien souvent suite à des divorces douloureux( procédures longues et éprouvantes) que les femmes ont perdu confiance et veulent mettre 'le maximum de chance' de leur côté avant de s'engager.

Elles ne sont pas forcément réfractaires au mariage.

De là à dire, j'essaye plusieurs personnes, non , je ne crois pas.
Si en vivant en concubinage , elles ont le sentiment que cela convient,
alors elles sont d'accord pour s'engager.
Si elles ne le sont pas, elles ne reviendront pas vers le partenaire abandonné.
(il y a quand même une certaine cacherout dans la conduite de ces femmes.
Elles n'ont pas l'esprit libertin...)
Partis de là, quels arguments pouvez-vous me proposer pour rassurer ces femmes et essayer de les convaincre.
Avec mes rermerciements pour l'intérêt que vous aurez pris à vouloir bien répondre à ma question.

Cordial Chalom.

Rav Elyakim Simsovic
Mercredi 28 janvier 2004 - 23:00

Ce que je veux dire c'est que l'état d'esprit dans lequel on aborde une relation compte beaucoup dans ses chaces de réussite.
Un couple normal traverse beaucoup de difficultés qu'il lui faut surmonter. Il faut vouloir le faire. Si, puisque sans mariage et donc sans engagement, à la première difficulté, on peut plier bagage, les dés sont pipés au départ.
Je ne peux rien dire de plus.