Conversation 16061 - Sefer Torah et Maasser
Peut-on acheter un sefer torah avec l'argent du maasser.... (car 10000 ou 20000 dollars, c'est tout de meme une grande somme ! :-))
On peut utiliser l'argent du maasser pour toute mitsva dont on n'a pas par ailleurs l'obligation de l'accomplir. C'est pourquoi on n'achètera pas de tefiline ou mézouzoth avec l'argent du maasser (reste ouverte la question d'un supplément de qualité - hidour mitsva).
S'il s'agit d'un sefer Thora que la communauté a décidé d'acheter et qu'elle impose en conséquence les membres de la communauté pour le financer, il ne semble pas qu'on puisse le faire avec l'argent du maasser. Mais s'il s'agit d'une initiative privée, comme pour honorer la mémoire d'une personne on veut offrir un sefer Thora à la synagogue,
kvod arav
En Israel tout le monde religieu est déchiré entre 'haredim , dati léoumi , hassidim .....
Tous se prétendent détenteur de l' "AUTHENTICITé " vis a vie de la Tora .
On est arrivé à un stade les uns dénigrent les autres pour leur approche du jadaisme qui leur parait comletletement tronqué .
Mais finallement , ne se trompe t il pas en pensant qu'il ya un seul dére'h pour acceder a la avodat achem témima ?
Ne pouvons nous pas dire , consernant tous ces milieux , comme au sujet des propos de beit hillel et beit chamai :
"élou véélou divrai elokim 'hayim" ?
merci mille fois de m'éclairer.
Si, absolument, lorsque c'est vraiment le cas. Le problème est précisément que les anathèmes à la fois déchirent le peuple et faussent la position même de ceux qui les lancent.
Mais il faut distinguer : les divergences entre Hillel et Shamaï, Abayé et Rava etc sont des divergences au sein de la même famille. Mais les divergences entre pharisiens et saducéens n'autorisent aucune pshara, aucun compromis qui serait déjà une compromission, et entre pharisiens et saducéens on ne peut pas dire élou véélou.
Plusieurs problèmes très graves se posent à tout Israël et pas seulement en Erets Israel.
1. Ceux qui se prennent pour les Gardiens de la Cité et qui sont probablement dignes d'éloges tant dans leur midoth individuelles que dans leur ferveur religieuse , n'en sont pas moins déjà sur la voie des sectes dissidentes (une secte apparaît lorsqu'une tendance religieuse au sein d'un groupe se prend pour le groupe et, excluant les autres, elle s'exclue elle-même.)
2. Ceux qui confondent tout, malgré les avertissements de leurs maîtres et rabbins, se permettent des insolences dont ils n'ont même plus idée qu'ils sont insolents, ne savent pas lire en comprenant ce qu'ils lisent deux lignes ou deux mots d'affilée et se prennent pour des donneurs de leçons.
3. Ceux qui croient qu'on est d'autant meilleur qu'on est plus sévère et - comme ils sont d'autant plus ignorants qu'ils sont plus sévères - s'imaginent que Moché Rabbénou portait un caftan et que ceux qui n'en portent pas sont des mécréants (remplacer "caftan" par n'importe quoi représentant les signe d'appartenance au groupe considéré)
4. Nous
5. les "non-religieux"
6. les "anti-religieux"
7. les autres
Comment s'en sortir ? Hé bien finalement, il n'y a vraiment qu'un seul moyen.
un seul.
C'est de s'aimer malgré les divergences. De se critiquer sans s'insulter. De refuser tout compromis inébranlabement et de ne pas cesser de s'aimer QUAND MËME.
MERCI pour la reponse 18739 , trés explicite !
vous avez dit qu'il faut continuer à s'aimer malgré nos divergences ideologique... mais est ce réélement possible d'aimer des gens qui nous considérent comme des goyime , sous pretexte que nous sommes attaché à notre terre ... ?
CES GENS LA , SONT ILS DIGNENT D'ETRE AIMé ?
PLUS QUE CA ... SONT ILS DIGNENT DE RESPECT ?
merci pour le temps precieu qui est le votre , que vous nous consacré , sans rien attendre en retour !
Nous attendons beaucoup en retour ! Nous attendons de vous que vous contribuiez à diffuser autour de vous les étincelles que vous pouvez glaner ici.
Un amour sous conditionn n'est pas de l'amour. Si vous aimez chez quelqu'un ceci ou cela, vous n'aimez pas ce quelqu'un, vous aimez ceci ou cela.
N'aimer que ceux qui sont aimables c'est trop facile. Et de même pour le respect.
Il faut donc s'efforcer d'aimer et de respecter bien que de toute évidence cela ne va pas de soi. Mais amour ne signifie pas renoncement à ses idées propres ni renoncement à la critique.
Il faut donc inverser radicalement votre approche : il faut aimer les personnes et détester les conduites répréhensibles, les critiquer et les combattre.
Et c'est à l'abri de l'amour que la rencontre et le dialogue pourront s'épanouir et que les uns pourront apprendre des autres ce qui leur manque et réciproquement.
Ah oui, j'oubliais de dire : ce n'est pas facile. Mais ce n'est pas le chemin de la facilité que la Thora nous propose, c'est celui de la félicité, et elle est à ce prix.