Conversation 16635 - Deuil du fils adopte

AMEN
Dimanche 30 mai 2004 - 23:00

Bonjour...
Est ce qu'un enfant adopté doit appliquer le doeuil comme "un vrai enfant" ?
Si "non", comment faire si l'enfant en question n'était pas au courant de son adoption...il y aurait donc 'hasse véchalom un risque de choc...!
Merci

Rav Mishael Roubin
Lundi 31 mai 2004 - 23:00

Cordial shalom
Un enfant adopte peut apliquer les regles de deuil durant les differentes periodes de deuil il peut aussi reciter le kadish.

j.kaya
Jeudi 8 juillet 2004 - 23:00

Rav,

Votre réponse 16 635 ne me satisfait toujours pas.

En effet, vous introduisez des notions complexes. Vous me parlez de traces. Comme vous le savez « la Tora n’a pas été donnée aux anges mais aux hommes. » qui doivent l’appréhender avec leur sens et pas plus que ca.

Si, vous me lancez sur le registre des traces au niveau allergologie, alors je peux vous affirmer qu’aucune casserole dans le monde entier est cachere ! En effet, en analysant de prés ( on pourrait par exemple amener notre casserole au laboratoire avant de manger), on trouvera bien évidemment des traces d’aliments non cachere , c’est une certitude.

La halaha est claire à ce sujet : le principe de noten taam est un principe de goût ( comme son nom l’indique d’ailleurs) et rien de plus compliqué. Les poskim sephardim permettent le ver d’ailleurs uniquement pour ca car on considere que le ver n’absorbe et ne recrache pas le goût. ( il est certain qu’il y a malgré tout des traces microscopiques d’aliments sur le verre). Noten taam ne s’applique pas au ver.

« et un critère collectif doit être donné » dites vous. Et bien sachez que une casserole dans laquelle on a chauffé du lait puis rincé et lavé a la machine ou au liquide vaisselle puis cuisiné de la viande par exemple ne recrachera pour personne le goût du lait.

De même que je peux affirmer avec force que si je crie à paris vous ne m’entendrez pas à jerusalmen, je peux aussi affirmer qu’on ne peut sentir le goût de l’ancien aliment avec des couvert en métal si bien sur ils sont bien lavés. Pourquoi les poskim qui permettent le ver pour les raisons qu’on connaît ne permettent pas aussi l’ensemble des couverts en métal sachant que noten taam ne fonctionne pas plus pour eux que pour le ver ? ( ceci est vérifiable très facilement).

Désolé de vous relancer encore sur ce sujet mais j’ai toujours pas eu de

Rav Elyakim Simsovic
Dimanche 11 juillet 2004 - 23:00

Comment trouverait-on des traces d'aliments non cachères dans une casseroles qui n'en aurait jamais contenu ?

Quelqu'un a demandé sur le site si l'orthographe et la grammaire avaient une signification halakhique ; en voilà un exemple : j'ai eu un choc en lisant que les poskim séfaradim permettent le ver, avant de comprendre que vous vouliez dire le verre. C'est en effet un débat entre les séfaradim et les ashkénazim, mais pas sur le principe : sur le fait de savoir si notre verre à nous et le verre dont parlent les sources talmudiques sont de même nature.

Quant au principe de noten taam, nous ne savons pas à quel niveau de précision il fonctionne et si notre capacité de goût est émoussée, cela ne change malgré tout pas la halakha. Je comprends parfaitement la logique de votre argumentation. Elle n'a aucune prise sur le raisonnement halakhique qui cherche à établir ici une distinction radicale visant à éviter toute possibilité de mélange.