Conversation 22047 - Pour qui transgresse-t-on chabbat?
Bonjour à tous les rav.
Je crois savoir qu'il est permis de transgresser Shabbat pour sauver une vie.
Est ce que cela concerne aussi les animaux, les goyims ou bien seulement les juifs ( Je vous avoue que pour les goyims, la réponse me parait évidente ) , par ailleurs , qu'en est il de la transgresssion de Shabbat pour sauver la vie d'un ennemi du peuple juif, qui est à ce moment précis, hors d'état de nuire ?
Comme vous le pensiez, c'est en effet évident que pour les non juifs on transgresse le chabbat.
Et non pas pour les animaux.
Pour la dernière partie de la question c'est une question trop compliquée pour repondre comme cela sur le site. De manière générale l'enemi qui veut nous tuer, nous devons nous en défendre avec toutes notre forces. S'il veut simplement nous nuire la réponse est différente. S'il s'agit de l'ennemi du peuple juif (et donc d'un certain nombre de personnes) ce n'est certainement pas tout un chacun (moi compris) qui va en décider le sort, mais plutôt les grands de notre génération.
Bonjour,
Concernant la question 22047, il faudrait je pense expliquer qu'a la base on ne sauve pas un idolatre(comme le rapporte le talmud) le chabat.
Cependant les idolatres dont parle le talmud n existent plus de nos jours c est pourquoi aujourd'hui on sauve tout le monde.
De la meme maniere je n e crois pas qu'il existe de nos jours un ennemi du peuple juif de type Amalekite ou autres...en tous cas connu de tous.
Merci.
Le premier point a été abondamment traité sur Cheela.
Quant au deuxième, à vous lire, on se persuaderait que vous ne lisez pas les journaux.
Bonjour,
Je voulais réagir à la question 22047. Vous dites qu'il n'est pas permis de transgresser chabbat pour sauver la vie d'un animal. Dans le dictionnaire encyclopédique du judaïsme (Wigoder 1993), je lis que nombre des interdits du chabbat peuvent être enfreints pour sauver la vie d'un animal ou soulager sa souffrance (chab 128b). Qu'en pensez-vous ? Merci.
Chalom,
Je ne connais pas ce dictionnaire.
Des interdits rabbiniques peuvent être enfreints pour soulager la souffrance d'un animal, pas des interdits toraniques.