Conversation 24950 - Cours de danse

toutesadeh
Lundi 11 juillet 2005 - 23:00

Likhvod l'equipe,
Apres avoir utiliser le moteur je n'ai pas trouver une reponse a ma question:
Est ce que j'ai le droit de prendre des cours de danse (strictement pour APPRENDRE comment faire, c'est dans un studio de danse professionelle) si je suis habille tzanouah, je ne touches strictement personne (et il y a aucun risque de cela vu le style de danse), c'est peut-etre une trentaine de femme mais le prof c'est un homme et il y a une fois sur deux un ou deux hommes dans la classe? Je precise que je suis la seule juive (de ce que je vois).
Merci de votre reponse, je sais que vous etes bien deborde en ce moment, mais c'est plutot genial, vous remplissez un tres grand besoin!!!
Tizkou le mitzvot!

Rav Elie Kahn z''l
Lundi 25 juillet 2005 - 23:00

Oui

Pilpel harif
Dimanche 4 novembre 2007 - 23:00

Shalom, je viens "réagir" à la question 24950 sur le sujet de la danse.
Je suis un peu interloqué en fait par cette situation. En effet, comment d'un point de vue de la Halakha peut on autoriser même une fille habillée tsanou'ah (ce qui dans un cours de danse relève de l'acrobatie non?) de se tortiller le corps devant un plusieurs hommes qui ne sont pas son mari. D'autant que même habillée tsni'out, les mouvements de danse font que la jupe ou autre vont se lever ou partir dans tous les sens. Et puis la musique est en général dans ces lieux plutôt malsaine (genre madonna ou je sais pas quoi) du point de vue des paroles des chansons. Et puis de toute façon pourquoi vouloir apprendre les danses nokhriot qui veulent que la femme se tortille sans aucune pudeur devant des personnes du sexe opposé.
Voilà je n'ai pas l'intention de choquer Toutesadeh dont je salue le mérite de vouloir se rapprocher de la Halakha dans son quotidien, mais je voudrais comprendre comment on peut autoriser celà, alors que celà m'apparait justement en opposition totale avec la tsni'out et la mesure demandée aux femmes qui craignent HaShem. Sans vouloir être "plus royaliste que le roi", et sans me permettre bien entendu de juger, j'avoue ne vraiment pas comprendre comment vous pouvez autoriser ce genre de cours de danse dont l'essence même est d'émanciper le corps de toute pudeur (ça passe aussi par le comportement et la façon de mouvoir son corps d'où le problème).
Toda ve kol touv!

Rav Elie Kahn z''l
Mercredi 7 novembre 2007 - 09:29

Chalom

Il me semble que l'ambiance que vous décrivez n'est pas celle qui règne dans des cours de danse qui se veulent professionnels. Vous avez plutôt décrit une boîte de nuit (je n'en ai jamais fréquenté, rassurez vous, mais je suppose …).

Pilpel harif
Mercredi 7 novembre 2007 - 23:00

suite à la question 39174 (cours de danse)
Shalom,
Disons que le terme de danse professionnelle ne me convainc peu. Qu'elle soit de type amateur ou professionnel une 'avera ne reste t-elle pas une 'avera? D'autant que si c'est professionnel, c'est aussi pour pouvoir gagner sa vie ou alors danser à un niveau tel qu'il serait bizarre de renoncer à se représenter devant un public après tant d'efforts. Un musicien professionnel qui fait tous les efforts du monde pour atteindre un niveau "professionnel" pourrait-il agir ainsi en sachant qu'il ne jouera jamais devant personne?
Peut-être devrait-je préciser ma question.
Si c'est de la danse classique, c'est à dire que la femme est quasiment dénudée à part une espèce de robe rigide horizontale, et qu'il y un ou plusieurs hommes dans la salle (dont le professeur), est-ce correct? Mais de toute façon notre Cheelanaute qui s'habille tsanou'a ne fait visiblement pas ce type de danse car c'est impossible en tsanou'a.
Je pensais plus généralement à d'autres types de danse tout à fait professionnelles, comme le hip hop ou le jazz, ou la danse "orientale" (danse du ventre), flamenco ou autres, ou de toute façon la farandole de mouvements font que la jupe va se lever, et je ne comprends pas que l'on puisse effectuer ces successions de mouvements impudiques devant d'autres hommes sans froisser nos règles de la Thora. D'autant que dans les danses évoquées ci-dessus il y a toujours une part importante de positions problématiques avec des poses ou on met bien en exergue le postérieur ou d'autres parties intimes du corps. Et puis en final ces danses sont faites pour être montrées à des gens. Je suis désolé d'insister mais j'ai vraiment vraiment du mal à comprendre comment tout celà peut rentrer dans le cadre de la tsniou't. Et bien entendu je ne parle pas des boites de nuit, ou il n'y a même pas matière à discuter.
Si j'insiste c'est parce que ce problème me touche personnellement pour différentes raisons. Et je remercierai d'avance à Toutesadeh de bien vouloir m'éclairer. Encore une fois, j'essaye vraiment de comprendre, pas de juger, et c'est tout à son honneur d'avoir posé cette question.
Kol touv!

Rav Elie Kahn z''l
Vendredi 9 novembre 2007 - 06:17

Chalom,

Vous faites bien de demander des précisions, qui nous permettront d'être bien compris.
J'avais en tête, en donnant ma réponse, les cours de danse folklorique, qui sont très à la mode en Israël, dans lesquels des dizaines de personnes apprennent ensemble des pas de danse, sans se toucher s'ils le désirent, et sans être la mirée de tous les autres, chacun imitant ce qu'enseigne le professeur.
On peut ne pas apprécier la mixité qui règne dans ce genre de cours, mais on est loin des descriptions auxquelles vous vous livrez.
J'aurais pu bien entendu dire que c'est formellement interdit, mais j'ai pensé qu'il était préférable dans ce cas de laisser les choses à l'appréciation de la personne qui avait posé la question.
Vous avez une autre opinion, je pense que nombreux sont les rabbins qui auraient répondu comme vous, mais je maintiens maligne de réponse.