Conversation 26666 - Deuil pour un grand-pere
Kvod Harabanim,
Mon grand-père paternel vient de nous quitter il y a un peu plus d'une semaine et nous vivons tous des moments difficiles. Nous nous posons beaucoup de question et j'aimerais vous faire part de celles qui nous tiennent le plus à coeur.
Il est parti pour le repos de Shabat et la Levaya n'a pu avoir lieu que dimanche, le temps de faire venir la famille proche (petits-enfants, cousins...). Nous savons qu'il aurait été préférable de l'enterrer Erev Chabat mais avons-nous fait une Avera sur la plan de la Halakha?
Concernant le Sargueness, existe-t-il des prescriptions particulières ( hormis le fait qu'il doit être en lin)? Est-ce qu'un non juif peut en faire un ou est-ce interdit?
Suis-je moi aussi, ainsi que ma mère et mon frère à certaines règles de Aveilout, étant entendu que nous ne sommes pas à proprement parlé en deuil?
Merci beaucoup et Hazak pour votre site.
המקום ינחם אתכם בתוך שאר אבלי ציון וירושלים
Nos condoléances.
On oeut en l'honneur du défunt repousser l'enterrement.
Pour le sargueness, le linceul, cela dépend beaucoup des minhaguim.
Je comprends de votre question qu'il s'agit de votre grand père paternel. Votre mère n'a donc pas à porter le deuil.
Vous non plus, puisque les petits enfants ne sont pas tenus de porter le deuil de leurs grands parents.
Bonjour,
je fréquente un garcon depuis 8 mois et on souhaite se marier avant pessah, ses parents ainsi que ma maman étaient au courant, mais il n'y a pas encore eu de rencontre officielle.
Mais je viens de perdre ma grand pere, il y a un mois, et ma maman refuse catégoriquement de me marier et me demande d'attendre l'année, c'est a dire mi aout, pour me marier.
Je ne sais pas quoi faire parce que je respecte le deuil de ma maman, je l'ai moi meme vécu parce que j'ai perdu mon papa il y a 7 ans, mais mon ami et moi sommes religieux et on a pas envie d'attendre autant de temps
Que faire? respecter le deuil? ou comment faire comprendre a ma maman cela?
Merci
Les grands-parents ne sont pas au nombre des personnes pour lesquelles on est tenu de porter le deuil (Kitsour Choul‘han ‘aroukh 203, 1). Un deuil allégé est cependant d’usage, mais seulement pendant la première semaine (Ibid. § 2).
Rien ne s’oppose par conséquent à ce que le petit-fils ou la petite-fille d’un défunt se marie pendant l’année de deuil.
Il est vrai que les parents en deuil n’ont pas le droit, pendant cette année, de se réjouir, ce qui peut leur occasionner des difficultés lorsqu’ils assistent aux noces de leur enfant.
Il existe cependant des moyens, variables selon les rites, de pallier ces difficultés, sur lesquels il y aura lieu de consulter un rabbin.