Conversation 27116 - Divorce sous condition

simbel
Samedi 26 novembre 2005 - 23:00

Chalom ,
J’ai divorcé religieusement plus d’un an avant le divorce civil. Mon ex-épouse, guyoret, voulant se remarier rapidement, avait mis en place pendant plusieurs mois une situation explosive avec des provocations incessantes et orchestrées qui aboutissaient régulièrement à des rixes qu’elle allait étaler sur la place publique à mon insu prétendant que c’est moi le violent qui voulait la répudier elle la pauvre innocente guyoret.
Pour préserver les enfants que j’ai eus avec elle je n’en dirai pas plus ici.
Le fait est que le divorce qu’elle suscite et incite est accepté par le rabbin et moi-même. Le rabbin fixe la date de remise du guet trois jours après notre demande.
Le jour de la remise du guet, le rabbin me reçoit et je commence par évoquer une possible conciliation. Il me répond que ce n’est plus a l’ordre du jour et que les témoins sont déjà là. Passons. C’était le première depuis des années que je le revoyais.
Mon ex-épouse arrive et nous nous réunions, dans la pièce attenante a celle de la remise du guet ou les témoins et le sofer s’affairent, pour rédiger les conditions financières du divorce.
La première phrase que j’articule est « Rav S. j’ai un Tnaye ».
Il me regarde étonné et m’interroge : « un tnaye ? »
Je lui réponds « oui je lui donne tant et tant, mais si elle se remarie sa quotte part sera amputé »
Il me répond « c’est un tnaye sur les mezonot »
Je lui dis « appelez le comme vous voulez mais si elle n’accepte pas cette condition je ne donne pas le guet »
Sur ce nous rédigeons ensemble les conditions financières et en précisant bien que si elle se remarie la somme serait diminué de sa part. Nous signons mon ex et moi ce papier.
Fin du premier acte.

6 mois après mon ex se remarie. Moi aussi !!!!!
Je contacte le rabbin pour lui rappeler nos conditions et il prétend qu’il a égaré le papier.
L’affaire traîne en longueur et nous sommes presque 12 mois après le guet et la date du jugement civil de divorce se rapproche
.
C’est mon ex-épouse qui s’occupe des papiers du divorce « amiable ».
Ayant travaillé chez ce rabbin dans les affaires de divorce, elle est plus aguerrie que moi sur ces affaires et l’avocat qu’elle choisit lui a été recommandé par le rabbin.

Dans le divorce civil, elle rapporte la même pension totale qui avait été décidée au moment du guet en l’imputant totalement aux enfants sans demander pour elle aucune pension !!!
Quand je me rends compte de cette entourloupe c’est la veille du rendez vous devant le juge. J’en parle à ma nouvelle femme et nous décidons de ne pas retarder le divorce civil en faisant confiance au rabbin pour rétablir la condition qui nous semblait majeure du guet.

Lorsque j’essaye de diminuer la pension alimentaire, elle m’envoie automatiquement l’huissier.

Je retourne voir le rabbin qui semble agacé de cette situation et il me rédige une attestation où il précise que nous avions convenu de le voir pour tous litiges intervenant suite à notre divorce notamment du fait du remariage de mon ex.

Ma question :
Y a t – il un problème halakhique sur le guet ?
Puis récupérer les sommes indument versées. Mon ex épouse réside actuellement en Israel.

Conscient que cette situation est délicate d’autant que mon ex a 4 nouveaux enfants je crois utile de preciser que mes revendications sont simplement financières.

Par ailleurs mon ex est unes assidue de votre tribune où ses questions sur des guezerot de guezerot me font sourire quand elle me semble bafouer un deoraita !!!

Que la torah soit témoin de votre effort et que vous soyez grandi en réussissant à solutionner ce litige.
Merci

Rav Elie Kahn z''l
Lundi 14 janvier 2008 - 09:52

Chalom

Je m’excuse du retard de ma réponse, je ne l’avais pas vue plus tôt.
Il est difficile de donner un avis quand on entend qu’un seul côté. Votre ex présenterait probablement une version un peu différente des choses. De plus, il semble qu’un rabbin s’occupe déjà de ce douloureux dossier.
Je me contenterais donc de répondre que vos revendications financières semblent justifiées et ne mettent pas en question la valeur du guett.