Conversation 31058 - Qu'est-ce qui reste?
Bonjour
Une question relative a la " sexualite dans le judaisme", a la lumiere des reponses apportees aux differentes questions sur ce sujet.
En somme, puisque:
- la masturbation est interdite
- les relations avec une non juive sont interdites
- les relations avec une juive ne respectant pas les lois de Taharat Hamishpaha comme avec une juive les respectant sont interdites
- les relations avec une prostituee- juive ou pas - sont interdites
Que reste t il a un homme n'ayant pas - encore - la chance d'etre marie ou remarie, sachant que la chastete est tout sauf une valeur positive et connaissant les desordres qu'elle est susceptible d'engendrer?
Merci.
Chalom,
Ce que dit la psychologie moderne à ce sujet ne peut en aucun cas changer la Halakha. Cette dernière n'envisage la sexualité que dans le cadre du mariage.
Ce qui ne remet pas obligatoirement les conclusions de la psychologie en cause.
La Halakha ne prône pas la chasteté, et encourage vivement la vie de couple.
Chalom,
Je reviens a la question 31058 pour vous dire que je n'ai jamais evoque la " psychologie moderne". Je me placais simplement du point de vue de la Thora elle meme qui rejette la chastete et le celibat pour valoriser au contraire le couple et les relations intimes dans le cadre du mariage.
Mais, comme vous le savez, il n'est pas realiste d'envisager le mariage des l'eveil des sens, ni meme a 18 ans. De meme, on ne rencontre pas la personne avec laquelle on veut ou doit passer sa vie en claquant des doigts.
Comme nous ne pratiquons pas la langue de bois et comme nous ne sommes pas dogmatiques, je me demandais si la Halaha, la Loi pratique, etait seulement un ideal vers lequel on doit tendre, ce qui relativiserait les sanctions prevues enn cas d'infraction ( hayav mita, hayav karet, ...) du fait de "circonstances attenuantes" liees a l'epoque ou nous vivons, l'education recue, les relations nouees avec autrui, etc, ou alors un imperatif absolu a respecter, ici et maintenant, independamment du contexte.
Merci.
Bien sûr que c'est un idéal qui constitue un impératif absolu à respecter. Sinon, on tombe dans la chanson de Guy Béart, en vertu des grands principes, en vertu des grands sentiments.
Mais en même temps celui qui malgré ses efforts a échoué de bonne foi, parce qu'à un moment donné, dans une situation donnée, il n'a pas pu ou su résister, doit savoir que son jugement est devant Celui qui connaît le coeur de l'homme et qui sonde les reins et les coeurs. Il connaît donc nos faiblesses et sait en tenir compte, mais Il connaît aussi nos pauvres ruses et notre rouerie est inefficace devant Lui. Donc, pas d'alibi dont on puisse se prévaloir pour décider a priori que la loi n'était que théorique ou au-dessus de nos forces ou inadaptées aux circonstances.