Conversation 39782 - Réconforter sans toucher?
chalom,
comment faire dans le cas ou une femme nida a perdu un etre tres cher (parents,grands parents...). le mari a t il le droit de la reconforter "physiquement" ?
Des fois les mots ne suffisent ne sont pas assez fort pour consoler une personne atteint d'une telle peine...
merci
Chalom
Je comprends très bien le problème, et aurais aimé trouver une solution… mais n'en ai pas trouvée
40668:
Que dois-je comprendre de votre réponse ? Qu'il existerait des rabbins qui seraient plus a l'écoute de la souffrance de gens religieux depuis leur enfance et qui souffrent terriblement de l'inhumanité des lois de nida, qui trouvent dans ces lois l'exacte inverse de toute l'éducation d'amour de respect et de tolérance qu'on leur a inculqué depuis leur enfance ?
Si tel est le cas, et si vous en connaissez, alors de grâce donnez moi leurs coordonnées ou un moyen de les contacter.
J'ai vu que mon message a invité les gens a s'exprimer sur le forum de techouvot ou je faisais partager ma totale incompréhension et ma souffrance lié a ces lois a été supprimé. Je ne sais si vous même y êtes allé. Le sujet a malheureusement été supprimé depuis, je devenais trop "dérangeant" probablement.
Et pourtant ... par le biais de ce forum je suis rentré en contact avec un rav, auteur d'un livre récent de "vulgarisation grand public" sur les lois de nida, avec qui j'ai échangé quelques mails.
Croyez le Rav, et si vous le souhaitez je pourrais vous communiquer ces mails (ainsi que mes messages sur le forum de techouvot) mais je n'en ai tiré que plus de questions et de rancœur avec l'impression qu'on nous demande pratiquer une religion sans aucun égard envers nos sentiments, que tous les beaux discours que l'on sert aux baalé tshouva tendant a prouver que notre religion est humaine et tient compte de la nature profonde de l'homme ne sont que des mensonges pour les faire endosser une pratique qui n'en a rien a faire de ce que ressent l'homme pourvu qu'il pratique.
Et votre réponse, Rav, sur le deuil et les lois de nida ("je comprends mais je n'ai pas de solution") m'a donné le même sentiment et littéralement donner envie de hurler.
De grâce Rav, connaîtriez-vous quelqu'un avec qui je pourrais parler ? je ne vous cache pas que le fait même de prier le matin avec talit et tefilin, d'aller a la shoul le shabbat ou de donner des cours de torah me devient très pénible, je me sens totalement déchiré, j'ai l'impression de me forcer a vivre une religion qui se désintéresse totalement de ma souffrance, de découvrir une religion totalement étrangère, froide et impersonnelle par rapport a celle que je vis depuis 28 ans.
Dans l'attente de vous lire,
Kol Touv
Chalom
Il nous arrive à nous aussi rabbins de ne pas savoir donner de réponses satisfaisantes.
J'ai encore quelques questions, parfois bien plus douloureuses.
Pour ne pas vous troubler, je ne les partage pas avec vous.
Je n'ai pas de bonnes réponses, et n'ai pas trouvé dans la Halakha de possibilité de contourner cette interdiction si dérangeante, si difficilement compréhensible.
Quand j'ai suggéré qu'il se trouverait peut-être un rav avec une meilleure réponse, j'ai suggéré qu'un rabbin plus érudit que moi aurait peut-être trouvé des sources halakhiques que j'ignore, ou un raisonnement pour arriver à autoriser.
Ayant accepté le joug de la Halakha sans restriction, je me soumets aussi aux lois que j'ai du mal à comprendre, et avec lesquelles j'ai du mal à m'identifier.
suite a la reponse 39782 (1312)
Avec tout le respect que je vous dois je suis choque par la midat adine avec laquelle vous repondez a ce probleme purement humain et emotionel et qui exige un minimum de rahmanout et de consolation!
De la mm maniere que D. a su ajoutter au dine de la rahamim je pense qu'il serait tant que nos decisionnaire en face de mm face a des situations qui n'ont rien a voir avec le Din pure mais avec la consolation de sa propre femme vivant un deuil et une periode ou elle a beosin de ttes l'affection de son mari...
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