Conversation 40015 - Champagne et foie gras à offrir
bonjour,
Un client non juif vient de m'offrir une bouteille de champagne et du fois gras. Comme ce n'est pas cacher, Puis- je à mon tour les donner à quelqu'un de non juif à qui ça fera plaisir?
merci pour votre reponse
Elodie
Chalom
Il n'y a aucun problème concernant le foie gras, qui est interdit à la consommation, mais dont il est autorisé de tirer profit.
La question du vin est plus problématique, mais le vin aujourd'hui n'est pas considéré comme du vin de Avoda Zara, servant à l'idolâtrie, et il est autorisé d'en tirer profit, bien qu'il soit interdit d'en consommer (C. A., Y. D., 123, 1 et 132, 1 dans le Rema. Cette opinion bien qu'exprimée par le Rema est acceptée aussi par les Séfarades).
shalom,
cher rav, vous dites dans la question 40015 qu'on peut offrir le vin a un goy. Le rav zenou, dans la question 311 dit que cela est PARFOIS permis. J'aimerai savor si je peux offrir des bouteilles non cacher, que j'ai reçu en cadeau, à des goys dans le cadre de relation professionnel.
merci et kol touv
Chalom
Vous pouvez l'offrir.
Pour lés références, je vous copie une réponse sur un sujet proche, qui paraitra, si Di'eu veut dans mon prochain livre..
110. Un tire-bouchon à mille euros!
Ma grand-mère a trouvé dans sa cave deux vieilles bouteilles de vin non cacher. Ces bouteilles sont très fortement cotées (il s'agit d'un Château Latour 1979 et un Château Margot 1979), le prix de vente pourrait avoisiner les 1000 Euros. Je sais qu'il est interdit de tirer profit de ce vin, pas seulement de le boire. Est-il possible ce contourner cette interdiction, par exemple, en vendant un accessoire avec ces bouteilles (tire-bouchon). L'acheteur achèterait le tire-bouchon 1000 euros et recevrait le vin en cadeau? Comme ça le vendeur ne tire profit que du tire-bouchon qui lui n'est pas interdit.
Le vin aujourd'hui n'est pas considéré comme du vin de Avoda Zara, servant à l'idolâtrie, et il est autorisé d'en tirer profit, bien qu'il soit interdit d'en consommer. Vous pouvez donc garder le tire-bouchon, et ne vendre que le vin (C. A., Y. D., 123, 1 et 132, 1 dans le Rema. Cette opinion bien qu'exprimée par le Rema est acceptée aussi par les Séfarades).