Conversation 43087 - Une recette pour éviter le lachone ha-ra’ ?
Chalom,
Je m'interroge beaucoup depuis quelque temps sur le lachone ara et j'y vois presque le nerf de la guerre de la relation à autrui.
Ne pas parler de quelqu'un qui n'est pas présent, même en bien.
C'est difficile pourtant, voire trés difficile... Quand on rentre le soir aprés une journée de travail et qu'un collègue nous a fait du mal, ne pas pouvoir raconter et confier ses états d'âme c'est trés dur !... Et puis,(c'est bête à dire) mais on ne sait plus que dire aussi parfois et on en vient à parler d'autrui machinalement...
J'aimerais à la fois m'améliorer sur ce chemin là et avoir de l'aide par des lectures, des expériences, des "trucs" aussi peut-être .
Et puis il y a le mal que l'on pense qui perce notre coeur, cette haine toujours vive parfois, dont on ne parle pas mais qui nous salit aussi beaucoup...
Pouvez-vous me conseiller que faire ?
Merci
Il n’existe, à mon avis, qu’un seul « truc » vraiment efficace, pour reprendre votre expression : C’est ce qu’on appelle le « tsom dibbbour », le « jeûne de parole ». Il consiste à s’abstenir de prononcer toute parole, quelle qu’elle qu’elle soit, et certains y ont recours pour ne pas dire de lachone ha-ra’.
Pour ceux, les plus nombreux, qui ne peuvent s’y résoudre, il n’y a que les efforts personnels que l’on déploie pour tenter de purifier son langage.
Suite de la 43087
J'ai peut etre une solution mais je ne sais pas si elle est valable halakhiquement.
Si, par exemple, au travail on s'embrouille avec quelqu'un, est-ce qu'il serait possible de raconter sans nommer, en disant par exemple "Quelqu'un m'a dit ca" etc. ?
Le Hazon Ich disait que ne pas faire de Lachon Ara, ce n'est pas ne plus parler mais c'est d'apprendre a parler... Difficile apprentissage !
Merci de votre contribution.