Conversation 43315 - Bavardages à la synagogue
Refoua Chelema pour le Rav Elie Kahn, du fond du coeur.
A la synagogue, les gens parlent pendant le Kadiche et la 'Hazara, qui plus est de sujets triviaux, se contentant de répondre "Baroukh Hou Oubaroukh Chemo" et "Amen". Je ne connais pas l'impact pour la Amida, mais ai cru comprendre que c'était vraiment grave en ce qui concerne l'acceptation du Kadiche.
De plus, mettant davantage de temps à terminer ma prière que les autres, je suis gêné dans ma concentration et ma kavana pendant les dernières brakhot alors que l'on parle de plus en plus fort et sans gêne autour de moi.
Cela ne semble pas déranger outre le mesure le Rav qui, lorsqu'il le fait, rappelle à l'ordre le Kahal davantage pour le fait de répondre "Amen" que pour ne pas parler, peut-être gêné d'intervenir pour ne pas risquer de froisser certaines susceptibilités dans un minyan très réduit...
Je ne veux pas paraître rigoriste, ou plus que le Rav... Que faire ? Un sympathique Dvar Torah peut-être ?
Si vous pouviez également préciser les répercussions, du fait de parler, sur ces deux prières...
Merci de votre aide. Le site Cheela.org est un grand bonheur
Les bavardages des fidèles dans les synagogues sont depuis des temps immémoriaux l’une des caractéristiques de notre comportement collectif.
Cette caractéristique est devenue à ce point notoire que l’on en trouve une allusion dans le florilège des aphorismes alsaciens : « Aussi bavard qu’un Juif à la synagogue ».
Les rabbins portent certainement une part de responsabilité dans cette fâcheuse habitude, contre laquelle ils ne réagissent que timidement. Je ne suis cependant pas convaincu, sachant le peu d’autorité dont ils disposent sur leurs fidèles – et je pense ici à tous les milieux, depuis les plus attentifs jusqu’aux plus tièdes dans l’observance des mitswoth – qu’ils pourraient, même s’ils le voulaient, y changer quelque chose.
Au sujet de la question 43315 sur les bavardages à la synagogue, les rabbins peuvent tout à fait faire quelque chose face aux bavardage, et ils sont même les mieux placés pour le faire : il suffit qu'ils s'interrompent lorsque les gens parlent et qu'ils reprennent lorsque revient le silence.
Je vous remercie de votre suggestion. Mais peut-on espérer qu’elle sera entendue par ceux à qui elle s’adresse ?