Conversation 46593 - Inviter un non-Juif la semaine de Pessah
bonjour jai une question sur pessah
voila le shabbat de pessah j'invite 2 personnes mais une des deux est en cours de conversion
je sais qu il est interdit les deux premiers soir du seder d inviter un non juif ou un converti mais en est il de meme pour toute la semaine de pessah
On peut permettre a un non juif de participer au seder de Pessah surtout dans le cas d'une personne qui est en voie de conversion.
il est vrai que la sortie d'Égypte est un sujet "entre juif" pour cela l'habitude dans de nombreuse communautés d'éviter d'inviter des non juifs le soir du seder.
Il faudra faire attention que le non juif ne touche pas au vin (s'il n'est pas cuit) car il le rendra impropre a la consommation.
Il est entendu qu'a plus forte raison un converti peut participer au seder, cela est evident (merci a Bondy007 d'avoir rebondi, je n'avais pas vu le mot converti tellement la question me semblait impossible)
Sur la 46593
Simha555,
Contrairement à ce que vous écrivez, je vous cite : "je sais qu il est interdit les deux premiers soir du seder d inviter un non juif ou un converti mais en est il de meme pour toute la semaine de pessah", il est tout à fait licite d'inviter un "converti" comme vous dites à un Seder !! Il n'y a aucune discussion halakhique là-dessus !
Ignorez-vous qu'à quelques exceptions près, un "converti" (ha ce qu'elle est moche cette expression...) a les mêmes droits et les mêmes devoirs qu'un Juif né de mère biologique juive ?!
Un "converti" qui s'est marié à une Juive née de mère juive doit-il selon vous, le soir du Seder, s'en aller de sa propre maison et ne pas raconter la Haggada à ses enfants juifs car un "converti" n'aurait pas le droit d'assister au Seder ??!
Et vous Rav Zenou, un Maître en Israël, vous laissez passer ça sans rien dire ?
Shemaya, Avtalion, Onkelos seraient rudement contents...
En quelle langue faut-il vous le dire ? Ce n'est pas la première fois que je note une telle et gravissime confusion que ce soit sur votre site ou dans la bouche de certains de nos coreligionnaires. Bon en hébreu ça marchera peut-être ?
"GOY" VE"GUER" ZE LO OTO DAVAR BIKHLAL !!!
Merci je n'avais pas fait attention a la comparaison du questionneur entre non-juif et converti.
Etant donne que j'ai ecris qu'un non-juif pouvait participer au seder, il est clair qu'un converti aussi puisqu'il est juif a part entiere.
Et vous pensez donc bien qu'il est clair pour moi qu'un non-juif et converti ce n'est pas la meme chose, cela tombe sous le sens. Je serais heureux que vous me montreriez les reponses ou il ya confusion d'apres vous.
Si vous notez des pertes a droite et a gauche dans les reponses du au grand nombres de reponses donnees (et cela arrive), vous faites bien de nous les montrer et nous aurons plaisir a remarquer ce qui l'est.
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Je viens de lire vos differentes interventions sur le site au cours de ces dernieres annees, interventions tres interressantes, qui font reflechir et qui montre une veritable envie de s'approcher de la Thora.
J'y dicerne toutefois et corrigez moi si je me trompe, une tendance a juger les questions des cheelanautes et les reponses des repondeurs lekaf h'ova (avec rigueur). Je pense qu'il y a de quoi reflechir a cela, nous qui apprenons de Avraam avinou la qualite de h'essed (misericorde)
Shalom Rav Zenou,
Je vous remercie de votre réponse et j'essaierai à l'avenir de faire attention de ne pas juger trop durement mon prochain.
Mais il est vrai que certains discours font frémir, et notamment cette confusion, parfois présente même chez des gens religieux (ou qui se perçoivent tels, en tout cas...) entre non-Juif et guer tsedek. Egalement le non-respect chez certains (pour ne pas dire beaucoup) de nos coreligionnaires de lois essentielles comme ne pas rappeler à un guer son origine ou ne pas mentionner à une tierce personne qu'un tel est guer.
Je rappelle aussi à toutes fins utiles que selon Rambam un guer doit être aimé doublement : en tant que juif et en tant que guer (deux commandements positifs deoraita s'appliquent à lui et pas un seul). Certains comportements que j'ai hélàs observés (ex : refuser de manger de la nourriture préparée par une giyorèt d'un beth-din orthodoxe, bref on suspecte sans aucune raison valable que sa cuisine n'est pas cachère ou bien on considère qu'elle n'est pas juive et donc bichoul goy...) sont difficilement compatibles avec la définition de l'ahavat Israël il me semble...
Dernière remarque : par rapport au vocabulaire français, pour traduire "guer tsedek", plutôt que l'expression "converti", je préfère "étranger de justice" (traduction littérale) ou pour faire moins lourd et plus court "prosélyte". Pourquoi éviter le terme "converti" ? Car a) on crée la confusion avec un Juif qui 'has ve chalom se convertit à une autre religion b) dans "converti", on insiste sur le passé, de façon régressive et négative si vous voulez alors que dans "prosélyte" on insiste sur la sincérité et la ferveur religieuse de l'individu, on le définit positivement et pas par rapport à une ancienne identité.
Je suis tout a fait d'accord avec vous.
Il existe il est vrai, et ce n'est pas un point d'honneur pour le peuple juif, une tendance a ne pas recevoir comme il se doit une personne choisissant de faire partie du peuple juif.
Dans le cas précis du site cheela,vous avez certainement remarqué que ce n'est pas du tout le mode de pensée. Au contraire le Rav Elie Kahn z'l (aujourd'hui, sa femme) dirigeait un oulpan de conversion en Israël. Grâce au site ceux qui était intéressé par la conversion au su comment commencer une démarche dans ce sens.
Je pourrais utiliser le terme prosélyte s'il vous semble plus adapte.