Conversation 49900 - Questions sur le Talmud

Heaudrais
Mercredi 25 novembre 2009 - 23:00

Monsieur le Rabbin,

J'aimerais vous poser une question à propos du Talmud.

Sur un forum de dialogue interreligieux, un membre à posté cette liste de prescription émanant, selon lui, du Talmud :
Menahoth 43b : par exemple, enseigne que : “un mâle juif devrait remercier Dieu pour ne pas le faire une femme ou un Gentil.“
Baba Bathra 16b : “la naissance d'une fille est un triste événement.”
Aboth 1:5 : “il n'est pas bien de parler aux femmes, pas même a votre propre femme.”
Gittin 91a : “il est permis de divorcer votre femme si elle brûle votre dîner, ou si vous voyez une plus jolie fille.”
Les enseignements du Talmud sur les questions{affaires} sexuelles révèlent surtout dans la lumière de l'explosion récente de truc sexuellement explicite sur chaque main qui, comme chacun sait, devient plus frisée chaque jour. Couplé avec l'admission universelle de contrôle de l'industrie pornographique et tous les mass-média et le soutien de divertisemnt exigé de le promouvoir à travers “l'éducation”, la TV, les films, etc., la cause de racine entre du foyer. Pedophilia enevr le sexe féminine et la sodomie sont des préférés Talmudiques :
Sanhedrin 55b : “il est autorisé à avoir des rapports sexuels avec une fille de trois ans et un jour .” (Les relations sexuelles avec des filles de trois an sont clairement permises aussi dans : Yebamoth 12a, 57b, 60b; Abodah Zarah 37a; et Kethuboth 39a.)
Yebamoth 59b : “Pourtant la location d'une prostituée ne peut pas être donnée à Dieu, cependant si la prostituée est payée pour bestialité [sexe avec un animal], son argent peut être accepté [par Dieu].”
Sanhedrin 54b : “si un homme commet la sodomie avec un garçon moins de neuf ans, ils ne sont pas coupables de la sodomie.”
Sanhedrin 59b : “les rapports sexuels avec un garçon moins de huit ans ne sont pas la fornication.”
Kethoboth 11b : “les rapports sexuels avec une fille moins de trois ne sont rien.”
“Yebamoth 59b. Une femme qui avait des rapports avec une bête a le droit de se marier avec un prêtre juif. Une femme qui a le sexe avec un démon a le droit aussi de se marier avec un prêtre juif.” 28.
Sanhedrin 55b. Un Juif peut se marier avec une fille de trois ans (spécifiquement, trois ans “et un jour”). “29.
Kethuboth 11b. “Quand un homme adulte a des rapports avec une petite fille ce n'est rien.” 31.
En réalisant une recherche sur Cheela.org, j'ai découvert l'existence de la fausse traduction du Talmud par le prêtre Pranaïtis.
J'aurais aimé savoir s'il en était de même pour ces prescriptions. Et, dans le cas où ces prescriptions émanent réellement du Talmud, qu'en penser ?

Je vous remercie pour le temps que vous consacrerez à me répondre, monsieur le Rabbin.

Jacques Kohn z''l
Vendredi 27 novembre 2009 - 01:09

Je ne reprendrai pas ici l’une après l’autre les références indiquées dans la question, qui me paraissent procéder d’une volonté délibérée de tourner le Talmud en ridicule, voire même d’un antisémitisme de bas étage.
Je me contenterai de deux exemples :

1. « Un mâle juif devrait remercier Dieu pour ne pas le faire une femme ou un Gentil » (Mena‘hoth 43b) :
Les femmes récitent dans la prière du matin la bénédiction : « Qui m’a faite selon Sa volonté », alors que les hommes disent : « Qui ne m’a pas fait femme ». Si la différence entre ces deux bénédictions peut paraître, à première vue, défavorable à la femme, en tant qu’elle la réduirait à un rôle subalterne dans l’œuvre de la Création, on l’explique souvent comme signifiant, bien au contraire, que la femme représente la perfection de cette Création, dans laquelle elle représente l’achèvement ultime de la volonté divine. L’homme, au contraire, a besoin pour s’accomplir aux yeux du divin d’exécuter certains des commandements dont la femme est dispensée, raison pour laquelle il loue Hachem de ne pas « l’avoir fait femme », c’est-à-dire de lui avoir imposé d’autres obligations que celles qui reposent sur sa compagne.
On peut dire de même pour le Gentil, qui n’est astreint qu’aux sept lois noahides, tandis que le Juif doit respecter six-cent treize commandements.

2. « Il est autorisé à avoir des rapports sexuels avec une fille de trois ans et un jour » (Sanhédrin 55b) :
Commentaire de Rachi : « A partir de l’âge de trois ans les signes de virginité ne réapparaissent plus », ce qui veut dire que si rapports sexuels il y a eu à partir de cet âge, il y a présomption de défloration. Mais cela ne constitue en aucune manière une autorisation d’avoir de tels rapports.

Heaudrais
Jeudi 26 novembre 2009 - 23:00

Je ne sais pas comment répondre à une réponse à une question mais je voulais chaleureusement remercier Jacques Kohn pour sa réponse à ma question (49900). Merci beaucoup pour vos éclaircissements.

Jacques Kohn z''l
Vendredi 27 novembre 2009 - 06:19

Il n’y a pas de quoi.