Conversation 51355 - Sédèr communautaire
Shalom,
Y a-t-il une Halakha particulière au fait que les Séders communautaires soient toujours le second Séder et non le premier ? Y aurait-il interdiction que le premier Séder soit communautaire ?
-N'est-ce pas prendre le risque que des personnes seules ou non averties ne fassent que le second Séder ? N'est-ce pas condamner ces personnes à la solitude et à la tristesse le premier soir, sachant ce que celles-ci peuvent avoir de nuisible pour la Shmirath ha-Mitzvoth ?
-Dans ce ces, faire seulement le second Séder 'répare'-t-il le fait qu'on n'ait pas fait le premier ?
'Hag Pessa'h Sameakh !
Il n’existe pas de règle en la matière, mais seulement des habitudes, et chaque communauté a les siennes, y compris celle de préférer d’organiser le sédèr communautaire dès le premier soir de Pessa‘h.
La raison essentielle – et à mon avis tout à fait légitime – est de permettre aux personnes qui animeront le sédèr, et notamment au rabbin de la communauté, de commencer la fête au sein de leurs familles.
Quant aux risques de solitude et de tristesse qui guetteraient, le premier soir, les personnes seules ou non averties, il n’est pas interdit – et au contraire très recommandé – de les inviter à nos tables familiales.
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mermer
1803 Shalom,
Y a-t-il une Halakha particulière au fait que les Séders communautaires soient toujours le second Séder et non le premier ? Y aurait-il interdiction que le premier Séder soit communautaire ?
-N'est-ce pas prendre le risque que des personnes seules ou non averties ne fassent que le second Séder ? N'est-ce pas condamner ces personnes à la solitude et à la tristesse le premier soir, sachant ce que celles-ci peuvent avoir de nuisible pour la Shmirath ha-Mitzvoth ?
-Dans ce ces, faire seulement le second Séder 'répare'-t-il le fait qu'on n'ait pas fait le premier ?
'Hag Pessa'h Sameakh !
Jacques Kohn
Une question a été citée, accéder directement en saisissant le n° de question ici Il n’existe pas de règle en la matière, mais seulement des habitudes, et chaque communauté a les siennes, y compris celle de préférer d’organiser le sédèr communautaire dès le premier soir de Pessa‘h.
La raison essentielle – et à mon avis tout à fait légitime – est de permettre aux personnes qui animeront le sédèr, et notamment au rabbin de la communauté, de commencer la fête au sein de leurs familles.
Quant aux risques de solitude et de tristesse qui guetteraient, le premier soir, les personnes seules ou non averties, il n’est pas interdit – et au contraire très recommandé – de les inviter à nos tables familiales.
SHALOM,
J'avais aussi demandé si le fait de ne faire QUE le second Séder 'répare' le fait qu'on n'ait éventuellement pas fait le premier ?
Merci, à bientôt
La seule « session de rattrapage » prévue par la Tora dans le cas de non-exécution d’une mitswa est le Pessa‘h chéni, ou second Pessa‘h (Bamidbar 9, 6 et suivants). Celui-ci n’est cependant plus observé depuis la destruction du Temple.
La célébration du seul second Sédèr ne « répare » pas la non-célébration du premier. Elle reste cependant recommandée.