Conversation 5474 - Les envies de femme enceinte
est il vrai que la femme enceinte a le droit de manger un aliment non cacher si elle sent une odeur qui lui fait envie ?
Yoma 82a : "une femme enceinte qui a humé le parfum d'une viande consacrée au Temple (et donc interdite à la consommation profane) ou de la viande de porc (et qui en est malade de désir) on trempe un jonc dans le jus et on lui pose sur la bouche ; si elle reprends ses esprits, c'est bien, sinon on lui donne du jus lui-même. Si elle reprends ses esprits, c'est bien, sinon on lui donne à manger la chair elle-même, car rien ne tient face au Piqoua'h Néfèch (sauver la vie) si ce n'est l'idolâtrie, le meurtre ou la débauche..."
Il ne s'agit donc pas d'une simple "envie de femme enceinte" mais d'une envie qui met sa vie en danger ou qui la rend folle malade si elle n'est pas assouvie et qu'on essaye de calmer par des moyens progressifs.
Maïmonide reprend le passage de la guémara (Nourritures interdites 14:14) en rajoutant une clause : si le jus ne l'a pas calmée, on lui donne à manger une quantité minime ; si elle reprends ses esprits, c'est bien, et sinon on lui donne sans restriction jusqu'à appaisement.
Conclusion : il vaut mieux éviter de fréquenter des endroits qui peuvent provoquer des envies incontrôlables. Je me suis toujours demandé d'où venait ce porc de la guémara. Les nourritures consacrées, c'est clair, nous sommes à Jérusalem dans sa splendeur. Mais le porc ? Et cuit de surcroit, que son fumet vient flatter les narines ! Ça ne peut donc être qu'ailleurs, en exil chez les Romains...
est il vrai ou est ce seulement des rumeurs inexpliqués que les taches de naissances ont été provoqués par la mére enceinte qui a eu envie de manger qque chose mais qui n'a pas eu le temps ou oublié d'en manger?
et pourquoi est ce si important de lui faire gouter tout aliment dont elle a envie au point de lui donner du "porc" jusqu"a ce que son envie soit assouvie "reponse 5474" ?
Concernant les taches de naissance, je ne sais pas.
Concernant les "envies", ce n'est que dans le cas où elle pourrait être malade au point de risquer une fausse couche ou une malformation de l'enfant ou qu'elle pourrait perdre la raison. Dans ce cas, il y a piqoua'h néfech et rien ne résiste au piqoua'h néfech, sauf l'idolâtrie, le meurtre ou la débauche.