Conversation 66009 - Le sel va-t-il tourner ?

virgin29
Mercredi 17 octobre 2012 - 23:00

shalom!! Nous avons dans la famille une coutume qui s appelle "tourner du sel" et qui consiste a prendre une poignee de sel dans la main droite et de tournere 7 fois danun sens et puis 7 fois dans l autre au dessus de la poitrine d un enfant ou de quelqu un afin de retiter le mauvais oeuil. Je voulais le faire a mes enfants mais soudain j ai eu un doute quant a l origine de cette pratique! est ce vraiment de la avodat hashem ou serait ce emprunter a une coutume arabe ou pire has veshalom a de la avoda zara!!
j aimerai vraiment savoir l origine de cette coutume etre sure qu elle est "cashere" et pouvoir la perpetuer en tranquiliter sur mes enfants et b"h mes petits enfants!!
koltouv vetoda raba

Nathaniel Zerbib
Lundi 3 décembre 2012 - 09:41

Chalom Ouvrakha,

Apres avoir parcouru un bon nombre de livres sur les Segoulot "certifiées" par des Kabbalistes, je n'ai pas trouvé de telle pratique. Il en existe beaucoup qui font mention du sel mais pas celle-la. La plus proche de celle que vous évoquez est la suivante : avant d'accomplir la mitsva du compte du 'Omer, l'on tiendra un peu de sel dans sa main et l'on dira des psaumes, la Parachat Ha'omer , puis un yehi ratson dans lequel on demande que par le mérite de la mitsva de Sefirat Ha'omer, l'on soit soit protégé du mauvais oeil et de toute autre évènement de mauvaise augure . Ensuite, l'on comptera le 'Omer avec le sel dans sa main. D'ailleurs, dans certaines communautés, on distribue un sachet de gros sel le premier jour de Pessah après la prière afin que les fidèles puissent accomplir cette pratique des le premier soir du 'Omer.

Je me dois quand même de vous dire qu’après une recherche sur Internet, j'ai trouvé le rituel dont vous parlez mais pas dans des contextes très "cachers" : dans certains cas, j'ai même lu que des versets du Coran étaient récités durant le rituel, ce qui, vous l'admettrez, n'est pas très catholique, euh... pardon, juif.

J'en conclurais que c'est certainement une pratique empruntée aux autochtones des régions d'Afrique du Nord, donc, a votre place, je m'en préserverais.
D'autant plus que la Torah propose tellement d'autres moyens pour implorer la miséricorde de D. comme la prière, les Tehilims, la Tsedaka... qu'il serait dommage de s'en priver pour aller voir ailleurs.

Bivrakha.