Conversation 70163 - 9 beav enceinte

Shalom,
Non, vous n'êtes pas astreinte à jeûner (*).
Kol touv

Sources:
(*) Bien que le Shoulh'an Arouh' (OH 554,5) et le Rema (OH 550, 1) écrivent que les femmes enceintes sont astreintes à jeûner, l'Aroh' HaShoulh'an (OH 557, 7) écrit, et c'est également l'opinion du Rav Mordeh'ai Eliahou (hil. H'aguim 26,3) et du Pisskei Teshouvot (554, 5), que s'il y a une quelconque souffrance, ou si elle ne se sent pas bien, etc. même si elle n'est pas en danger - elle est complètement exemptée, à la différence de Yom Kippour où elle est astreinte sauf s'il y a un réel danger.
L'Aroh' HaShoulh'an ajoute par ailleurs, qu'il ne faut pas manger selon des "quantités réduites" ("shiourim") - si c'est permis, c'est permis. Il suit en cela le resp. Avnei Nezer siman 540, le Maharam Shick 290, le H'ida et le Mizbeah' Adama dont les propos sont ramenés par le Kaf HaH'ayim 554,31.
De plus, le Rav Israël Yaakov Fischer, dans son resp. Even Israël IX, 62, lettre 10 écrit que de nos jours, étant donné la faiblesse de la génération et la température élevée (dehors) - il est clair pour de nombreux décisionnaires, qu'a priori, toute femme enceinte (c'est-à-dire qui a la certitude qu'elle porte un enfant) est exemptée de ce jeûne. Cet avis est corroboré par le Pisskei Teshouvot 554,5 qui cite comme source à cela, notamment, le Rav Shlomo Zalman Auerbach. De plus, le Pisskei Teshouvot, ad loc. note 23 écrit que même après le 7ème mois le bébé est potentiellement en danger et par conséquent les femmes enceintes ne doivent pas jeûner. cf. encore Mikraei Kodesh (Harari), hil. tisha be'av, p. 217-218, surtout note 8 qui écrit que dans un cas comme celui-ci, c'est permis à priori.

Shalom,

Quelle joie, "besha'a tova"!

Cette question a déjà été traitée.
Voyez la 70163.

Puissiez vous avoir un accouchement facile - "leida kala".
Cordialement,