Conversation 7406 - Lentement mais surement
chers rabanims,
ma question concerne l'apprentissage à un âge avancé (+35) de la amida. Puis -je prononcer les noms divins sachant qu'au début je n'arriverait pas au bout? C'est à dire puis - je prier en m'arrêtant au milieu, Si oui, est -il préférable d'achever un paragraphe? Faut -il tout de même faire les trois pas en arrière? Merci de m'éclairer.
(Jai procédé ainsi pour le birkat, maintenant, je ne met plus que 5mn pour le faire, mais j'ai des scrupules pour la amida, qui est "sacrée")
merci
(et voyez le resultat d'avoir été chez essav à l'"école")
En réalité, le birkat hamazone est plus important que la amida. En effet, sa mitzva vient directement de la Thora elle-même ("tu mangeras et tu seras rassasié et tu béniras Hachem ton Dieu...") tandis que la amida (qui de toutes façons ne doit pas être dite "sacrée" mais plutôt "sainte") telle que nous la faisons est d'institution rabbinique (la Grande Assemblée au début de la période dite du Deuxième Temple).
Je vous suggère une solution : Commencez normalement (trois pas en arrière, trois pas en avant...) et dites la amida jusque-là où vous pouvez en prenant soin de terminer un paragraphe commencé. À partir de là où ça devient difficile, continuez jusqu'au bout en français, sans oublier les trois pas en arrière et en avant à la fin.
Et le résultat sera que malgré l'école d'Essav, la voix de Jacob l'emportera !
Je fais ma "amida" lentement par rapport à l'assemblé pour mieux me concentrer:
a/ Dois-je faire la "amida" en abrégé (en étant très peu conce,tré) et continuer l'office avec l'assemblée ?
b/ Dois-je faire la "amida" entière en étant très concentré et continué la prière tout seul ?
a/ Vous devez faire la amida entiere a votre rhytme.
b/ Vous continuerez donc tout seul.