Conversation 78383 - La colère du Ciel
Shalom lahem,
"Celui qui dit du mal sur son prochain sera frappé par la lèpre"
un problème évident se pose : est ce que nous voyons des gens dirent du mal sur d'autres qui deviennent lépreux?
Myriam et moche furent bien frappés. Donc ce principe est vrai.
Dans ce cas la, sachant que les enseignements sur les midots ne dépendent pas du temps et sont valable aujourd'hui comme il y'a 3000 ans, on devrait être en mesure de vérifier qu'aujourd'hui aussi celui qui colporte des paroles de médisance, soit puni par la lèpre. La question est bien sur comment ?
Merci à celui/celle qui voudra bien répondre à ma question
Kol tov
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Shalom,
Lorsque la Présence Divine dans le monde est voilée, n'est pas révélée, quiconque dit du mal de son prochain n'est pas frappé par la lèpre, ni quiconque transgressant un interdit n'est puni directement (Tanya, Iggeret HaTeshouva, chap. 6).
Cela n'empêche pas que cela reste interdit et qu'il est bon de faire une teshouva sincère après cela...
Cordialement,
Suite 78383
Shalom rav merci pour votre réponse
La présence divine de est elle réellement voilée de nos jours?
Il y'a des milliers voir des dizaine de milliers d'histoires de personnes très malades,stériles ou en grand danger qui sont immédiatement guéries ou sauvées après avoir pris sur eux de mettre les tefilins, de faire shabbat, taharat michpaha... par le biais de grands tsadikim
Merci d'avance
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Shalom,
Oui.
Toutes ces histoires, même quand elles sont authentiques, ne changent rien au fait que la Présence Divine est voilée...
La nature, avec ses lois, suit son cours, sans aucun dévoilement prophétique connu, malheureusement. Nous attendons - et prions pour cela - que la prophétie revienne et que D'ieu Se dévoile.
Cordialement,
Suite 78582
Shalom rav merci pour votre réponse mais je ne la comprend pas.
A t'on besoin seulement d'un dévoilement prophétique pour conclure que la présence divine est révélée.
Je pense que ces histoires au contraire jouent un rôle dans ce sens la : si les lois de la nature suivent vraiment leurs cours alors quelqu'un qui n'a pas eu d'enfants depuis 15 ans ne devrait pas en avoir, ou bien celui qui a un cancer en phase terminale devrait mourir les semaines qui suivent et non vivre plusieurs années.
Cela voudrait dire que celui qui met les tefilin ou fait shabbat, bah rien ne se passe.
Merci de vos éclaircissement kol tov!
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Shalom,
1. Oui, la prophétie est un élément clé pour conclure du Dévoilement de la Présence Divine.
(cf. Kouzari I,79, 98; II,49; III,53; H'ovot HaLevavot III,3; Beit Elokim, Sha'ar HaYessodot, §19; Ramak, Ileima Rabati, Ein Kol 1,16; Shomer Emounim 1, 7-13; Iggrot HaReiya I,266, p. 304; etc.).
En effet, lorsqu'on parle du fait que la Présence DIvine est révélée, on parle d'un état, sous-tend qu'il n'y a alors pas de possibilité de fauter, puisque la Présence Divine est tout le temps présente... Et quiconque fauterait serait puni sur le champ, est-ce le cas ?
Le Ramh'al appelle cela "hanhagat hayih'oud" (la Direction de l'Unité - cf. Da'at Tevounot, §49 et Dereh' Hashem II,8).
2. Les lois de la nature sont-elles absolues ? Le fait même qu'il y ait des exceptions ne fait-il pas partie intégrale de ces lois ?
En outre, les lois de la nature sont-elles vraiment des lois "inchangeables" ou plutôt une quantité infinie de miracles, tel que le soutient le Ramban dans son commentaire sur Shemot (13,16) ?
On peut voir la nature et ses "lois" de différentes manières, un changement est-il nécessairement un "Dévoilement Divin" ?
Le Ramh'al explique que même au delà du système des "lois de la nature" qu'il appelle "hanhagat hamishpat" (la Direction de la Loi) la "hanhagat hayih'oud" (Direction de l'Unité) continue de fonctionner et se "dévoile" de temps en temps, notamment à Rosh HaShana (cf. Mah'zor HaRamh'al 125b-128a). Peut-être était-ce à cela que vous faisiez référence ?
Quoi qu'il en soit de manière générale, nous ne vivons pas dans un état de Dévoilement Divin comme à la Sortie d'Egypte ou au Premier Temple, aujourd'hui.
D'ieu Se dévoile, de manière voilée, comme une voix sourde, muette, "kol demama daka", à nous de Le Dévoiler (cf. à ce propos l'histoire du fils du Roi et du fils de la servante qui ont été échangés, de Rabbi Nah'man de Breslav dans ses "Sipourei Maassiot").
Cordialement,