Conversation 81897 - Lachon hara, ca use...

Shalom,
Le H'afetz H'ayim nous enseigne qu'il suffit de ne pas participer, ne pas y croire et s'éloigner le plus possible.
Bonne chance !
Cordialement,

Shalom,

Le Roi Salomon nous dit (Mishlei 17,4) : "Le méchant prête attention aux lèvres iniques; l'homme de mensonge écoute la langue malfaisante".
Le Talmud dans Erkhin (15b) nous enseigne ainsi que quiconque reçoit et écoute le "lashon hara", la médisance est comparable à celui qui la dit et que : "en Israël les gens disaient que la médisance tue trois personnes : quiconque l'énonce, quiconque l'écoute et la personne touchée par cette médisance (de laquelle on parle)".
Le Talmud de Jérusalem (Peah 1,1) compare la médisance aux fautes les plus graves !

Si on ne veut pas écouter et qu'on entend par hasard, on n'est pas "coupable", mais il vaut mieux s'éloigner le plus possible de cet endroit, de cette situation et de ne pas y croire, comme dit.

Toutefois, dans la mesure où il y aurait une utilité, notamment dans un cadre éducatif, on pourra néanmoins écouter, comme pour un élève, à condition de ne pas recevoir ces propos comme "vérité ultime" et de rester sceptique face aux propos réducteurs (resp. Vayashev Moshé, p.243).

En outre, si on ne peut pas s'éloigner, le H'afetz H'ayim indique qu'il faudra alors :
1. Déterminer en son cœur de manière certaine de ne pas croire à ces propos.
2. Ne pas profiter de l'écoute de ces propos, ce ne doit pas être agréable.
3. Rester muet et ne pas montrer à ceux qui racontent qu'on acquiesce à leur propos et si l'on peut montrer un désintérêt ou des sourcils froncés, c'est mieux.

Bonne chance !
Cordialement,

Shalom,
Avec plaisir.
Cela dépend, s'il n'y a aucune utilité à ce que vous dites ou que la chose n'est pas connue d'au moins trois personnes, même avec des mots que vous appelez "nuancés" - cela peut toujours être considéré comme du "lashon hara".
L'idée qui se cacher là derrière est le que fait même d'ajouter "à mon avis", "j'ai l'impression", etc. ajoute à la sensation que la chose n'est pas véridique ou avérée d'une part et ainsi peut encourager voire inciter d'autres à participer à cet environnement malsain qu'est le "lashon hara".
Cordialement,

Shalom,
On peut dire gentiment que l'on comprend la douleur de notre interlocuteur et son besoin de nous raconter cela mais que l'on préfère pour l'instant se concentrer sur les aspects positifs de la vie ou sur soi même. D'expérience, les gens, bien que pouvant se sentir parfois frustrés par cela, comprennent.
Et cela permet de continuer une discussion, plus sainement. Cela n'a pas besoin d'être "violent", au contraire ! Le but des lois liées au "lashon hara" est de rendre le rapport entre individus meilleur, la société plus saine à vivre ; blesser son prochain reviendrait à manquer ce but.
On peut prier pour que D'ieu nous aide à trouver les bons mots et à ne pas être confronté à de telles situations.
Concernant la teshouva : bravo, c'est remarquable.
(Toutefois, il est à noter que l'on ne peut faire teshouva que pour soi-même, mais pas pour les autres. Chacun ayant sa propre responsabilité.
Par contre, on peut prier pour eux, pour que D'ieu les aide à faire teshouva).

Bonne chance !
Cordialement,

Shalom,
1. Concernant le bébé - ce n'est pas du lashon hara.
2. Dire à voix haute du "lashon hara" (et même à voix basse), alors même que (l'on croit que) personne ne nous entend - "juste pour se défouler" reste interdit.
Cordialement,

Shalom,
Ce n'est pas du "lashon hara" (qui doit être "dit" pour être considéré comme tel), mais cela reste vivement déconseillé, voire interdit selon certains (Rabbeinou Yonah de Gérone dans son Sha'arei Teshouva), parce qu'il faut juger autrui de manière favorable quand on peut (cf. Avot 1,6).
Cordialement,

Shalom,
Oui et il faut s'éloigner de ce genre de propos.
Cordialement,

Shalom,
Oui, c'est une manière d'y réagir lorsqu'on y est confronté malgré nous...
Cordialement,