Conversation 8301 - Tout lui dire,tout, tout, tout?!
Messieur les rabbanims
J'aimerai savoir si le fait de tout dire à sa future épouse constitue du Lachon Hara.
Nous suivons des cours de thora et nous savons que nous ne devons parler des autres aux autres pour ne pas faire de lachon hara. Prcontre, avec sa fiancée, on raconte tout et forcemment on commente tout uniquement afin de positionner notre couple par rapport aux autres. Pour trouver nos repères nous avons besoin de parler et notamment d'expliquer à l'autre ce qu'on a vu et entendu afin que l'autre comprenne notre ressenti et pour ne pas répéter les memes erreurs, est ce du lacon hara de parler ainsi sachant que ça ne sort pas de notre foyer.
Merci
Mais est-il nécessaire, pour cela, de parler des autres ?
N'est-il pas préférable de faire abstraction des personnes qui ont pu faire ou dire ceci ou cela et parler des conduites en général sans les relier à un ou une telle ?
S'il s'agit d'un événement auquel vous avez assisté ensemble, vous pouvez auss i en paler sans avoir besoin de nommer quiconque. On prend ainsi de mauvaises habitudes.
On ne saurait assez répéter la supplique qui suit chaque amida : Mon Dieu préserve ma langue du mal et mes lèvres de tromperie...
Peut-être même devriez-vous vous exercer à justifier et à trouver le bon côté des choses. Ça vous positionnera supérieurement dans l'amour d'Israël et l'amour du prochain, ahavat yisrael veahavat hazoulath, ce que je crois un ciment autrement solide pour l'avenir de votre couple.
Mazal Tov et beaucoup de bonheur
Pouvez-vous, monsieur les rabbanim, répondre à la question 8301, il est possible que vous l'ayez oubliée.
je vous remercie d'avance.
Oubliée ? sûrement pas. Au risque de vous décevoir, nous n'arrivons pas tous autant que nous sommes à lire toutes les questions. Je découvre donc la vôtre et m'en vais y répondre.
Mais je voudrai profiter de cette occasion pour réagir - non pas à votre gentille relance - mais à la remarque de RAF (Cheela 8612). Pardonnez-moi donc d'user de votre question comme d'un tremplin.
Je trouve en effet ce que RAF dit bien plus préoccupant que le mouvement d'humeur de "consultingtelecom".
Non, RAF, vous vous trompez, je ne suis pas à votre service. Je ne suis pas votre esclave et je ne vous dois rien. Je ne suis pas plus au service de Dieu que vous ne devez l'être et le service que je dois à mon peuple n'est en rien supérieur à celui que vous lui devez. Nous sommes parfaitement égaux en droits et en devoirs. Si par la grâce de Dieu j'en sais un peu plus qu'un autre je ne garde pas ce savoir pour moi et à travers des dizaines d'heures de cours par mois je le dispense à qui veut l'entendre. Si certains pensent que mes conseils peuvent les aider et s'adressent à moi imaginez-vous les heures de réflexion et de méditation qu'une simple réponse peut exiger ?
Je ne requiers pour moi ni respect particulier ni bien sûr, Dieu préserve ! qu'on m'idolâtre, puisque vous enjoignez à nos Cheélanautes de cesser d'idolâtrer les rabbins.
Je ne suis pas consistorial puisque je ne suis pas en France.
Je n'ai auccun titre à perdre, et je gagne ma vie en exerçant une profession libérale de traducteur indépendant pour rester autant que possible maître de mon temps. Car comme vous dites, nous ne sommes que des hommes et nous devons manger, dormir parfois et nous avons aussi famille, femme et enfants et soucis, grâce à Dieu, comme tout le monde, mais rien de tout cela ne vous regarde.
Je considère votre intervention comme particulièrement insultante et pour ma part bien plus grave en son contenu que les mots un peu vifs de consultingtelecom.
Si quelqu'un a des excuses à présenter, ce n'est pas lui - mais vous.
Rav,
J'aimerai avoir l'avis des H'akhamim concernant le chalom bayit.
Une femme ou jeune femme doit-elle tout raconter à son fiancé ou son mari, jusqu'à son jardin secret ? (Comme par exemple, son passé, ses pensées ou ses envies profondes)
Y a t-il des risques a l'entente du couple, ou bien est- ce au contraire une preuve d'amour, de sincérité et surtout de confiance ?
Merci d'avance pour votre réponse
Tout dépend des circonstances, de la personnalité des personnes en présence, du milieu dans lequel on évolue etc...
Il est donc plus que malaisé, et serait peut être maladroit de notre part de répondre à votre question de manière générale.
Rav,
La réponse que vous avez donnée concernant ma question n° 8867, comme vous devez vous en douter, ne me satisfait pas vraiement car elle n'est pas exhaustive. je vais donc essayer de la reformuler :
Imaginons une jeune fille qui a fait des averot dans sa jeunesse et qui a present les regrette et a fait Techouva.
Elle rencontre un jeune homme pratiquant avec qui elle souhaite se marier. Doit-elle lui parler de ces evenements, parfois négatifs, ou y a t-il des risques que la personne soit repoussée ?
Car comme on dit souvent, la sincerité est a double tranchant...
Merci d'avance pour vos précisions.
Il y a certaines choses que l'on peut cacher, d'autres dont il est préférable de parler.
Il n'y a pas de confessionel chez nous, et nous ne sommes pas tenus d'étaler nos défauts et fautes devant autrui, même son conjoint.
A moins qu'il ne s'agisse de sujets sur lequel il pourrait être sensible. Comme par exemple les relations qu'aurait eu leur future avec d'autres hommes (de même que les relations qu'il aurait eu lui avec d'autrs femmes).
Mais il est beaucoup plus intelligent à mon avis de faire, si l'on en est capable, abtraction totale du passé, et ne pas se poser de quesions concernant ce qu'a fait notre conjoint avant notre rencontre.
Merci pour votre reponse rapide donnée au n'° 8909. je suis a present satisfaite de celle-ci car mieux orientée sur ce que je voulais savoir.
A votre service!