Conversation 11675 - Cacherout avant la conversion
Shalom,
Je prépare ma conversion avec mon fiancé, par amour pour D. et la Thora. Dans ce cadre nous apportons tous deux un soin particulier à l'observation de la cashrout et des autres mitsvot. Nous allons prochainement nous marier -civilement pour le moment-et nous avons prévu un petit repas après la cérémonie. Je me pose donc la question de savoir si je peux proposer à mes invités les plats d'un traiteur cacher (il me semble que la question du vin est différente, dans la mesure où nous sommes encore non-juifs). Il m'est difficile, même n'étant pas encore convertie, de proposer des plats qui enfreignent les bases de la cachrout, même pour un soir, d'autant que les autres traiteurs proposent beaucoup de plats contenant du porc, de la gélatine....Pensez-vous que cela soit un problème? Pardon pour la longueur de la question et merci encore.
Non, il n'y a pas de problème à ce que vous proposiez à vos invités non juifs de la nourriture cachère.
J'ai compris de votre question que vous êtes tous les deux non juifs en cours de conversion.
Si l'un de vous deux est déjà juif, la question que vous posez est une question de détail. La question la plus importante est de savoir si vous pouvez vous marier civilement, et pourquoi vous voudriez le faire?
Je vous remercie de votre réponse à ma question (11675) et vous confirme que nous sommes tous deux non-juifs en cours de conversion (en France). Nous habitons ensemble et le rabbin qui nous suit n'y a opposé aucune objection (j'ai lu sur votre site que cela ne posait a priori pas véritablement de problèmes dans le cas où les deux personnes sont non-juives)mais nous a demandé de nous marier, nous expliquant qu'ainsi il pourrait considérer notre conversion comme une conversion de couple, et non plus individuelle.Dans ce sens, je n'ai pas très bien compris la fin de votre réponse. Vous serait-il possible de la préciser? Je vous remercie.
J'ai la question de savoir pourquoi vous vouliez vous marier civilement, dans quel intérêt? Puisqu'il ressort que c'est à la demande du rabbin qui vous suit, je suppose qu'il a ses raisons.
De manière générale, puisque vous êtes en contact avec un rabbin, vous pouvez lui poser vos questions. Elles seront généralement plus adaptées à votre situation que celles que nous vous donnons sans vous connaître.