Conversation 17267 - L'infirmiere et la tsedaka
Cher rav, question un peu personnelle,
Mes grands parents habitent tous les 2 dans leur appartement et ils sont avancés en age (jusqu'a 120 ans b"h)
Mon grand père a besoin qu'une infirmière soit présente pendant de nombreuses heures à domicile. Cette infirmière a un cout que mes grands parents seuls ne peuvent supporter.
En conséquence, enfants et petits enfants payont intégralement le coût de cette infirmière.
La questions est la suivante:
Est ce que le fait de payer l'infirmière (qui n'est pas juive d'ailleurs) peut etre considéré comme étant un don à la tsédaka ?
Merci d'avance pour votre réponse
Pour les petits-enfants, sans aucun doute.
Pour les enfants, c'est un peu différent, car cela entre sans doute dans le cadre de la mitsva des devoirs des enfants envers leurs parents, l'infirmière étant en quelques sortes "déléguée" pour remplir des devoirs que les enfants devraient a priori remplir par eux-mêmes. C'est pourquoi, dans la mesure du possible, il serait bien que chaque enfant consacre un peu de son temps à ces soins, surtout s'il s'agit de les aider à manger, boire, se vêtir ou ne serait-ce qu'une petite promenade en leur compagnie.
Certains considèrent que chaque enfant n'a pas l'obligation de donner pour subvenir aux besoins de ses parents plus que ce qu'il donnerait à la tsedaqa. Mais si grâce à Dieu vous avez des moyens suffisants, et que vous pouvez vous permettre de donner à la tsedaqa en plus, ne vous en privez pas !
Les parents élèvent leurs enfants et donnent aussi à la tsedaqa sans se demander si la nourriture et les vêtements qu'ils achètent à leurs enfants sont déductibles de la tsedaqa. Devrait-il en aller différemment dans la réciproque ?
Cette dépense est d'ailleurs prioritaire sur d'autres formes de versements à des oeuvres charitables ou autres ou à des personnes privées en difficulté.
suite 17267
Merci pour votre réponse. Et oui, je vous rassure, ma mere ainsi que ses freres et soeurs s'occupent de mes grands parents dès qu'ils ont un moment de libre. d'ailleurs, le shabat et le dimanche, il n'y a pas d'infirmière, donc c'est la famille qui se charge de s'occuper d'eux...
Pour etre bien sur d'avoir compris la réponse, cela veut dire que ma mère doit donner d'abord en priorité à ses parents selon leurs besoins et dans un second temps si les moyens le permettent, qu'elle donne à des oeuvres charitables?
En effet.