Conversation 18843 - La Torah au sens litteral

moshé555
Lundi 30 août 2004 - 23:00

moraï verabotay, kahal kadosh venichbad (on dirait les formules avant le discours de bar mitswa)
nous avons vu dans la paracha de ki-tetsé (gspr ke jme trompe pas sinnon ça fais tache!), que pour condamner le fils rebelles a malkout, ou a la peine capitale, il fallait plusieur condition, qui sont bien entendu tirés du mot a mot du texte (entre autre: ilfaut que les 2 parents soient vivants, que le fils ait acheté du vin ET de la viande (s'il manque un des deux ca marche pas...)).
alors ma question est la suivante: pourquoi je ne tire pas les meme conclusion a propos du verset "lo tevashel guedi bah'alev imo". A savoir, peut etre ne s'agit il QUE d'un gedi, dans le lait de SA PROPRE MERE, auquel cas je pourrais le cuire dans le lait d'une autre, ou d'un autre animal. Peut etre ne s'agit il QUE de l'action de CUIRE, auquel cas je pourrais mettre du lait froid sur de la viande...
j'espere ne pas m'etre embrouillé trop dans ma question.
KOL AKAVOD POUR TOUT CE QUE VS FAITES!!!

Rav S.D. Botshko
Dimanche 10 octobre 2004 - 23:00

Le lecture de la Torah nous est transmise par les sages d'israël qui possèdent la clet grâce à l'enseignement que Moché Rabbénou à reçu au Sinaï et a ensuite enseigné aux anciens d'Israël comme nous l'explique la tradition.

Parfois des phrases sont des exceptions, mais parfois, elles sont des exemples. Comment le sait-on? Grâce à la tradition sinaïque.

Une fois que l'on connait l'interprétation des sages, on réétudie le texte et on esaye de le comprende et l'aprofondir afin qu'effectivement la lecture des sages ne viennent pas contrenir ce qui nous semble être écrit.

Dans mon ouvrage "Les lumières de Rachi" sur la Paracha Ki Tetsé, je me suis efforcé de montrer quqe la lecture des sages est le sens profond du Pchat, du sens littéral.

Dans le cas qui nous préoccupe, la tradition a enseigné que le fils rebelle n'est pas une loi qui peut se réaliser dans la pratique. Il y a trop de conditions à réunir pour qu'elle soit appliquée. Fondamentalement, le judaïsme croit en la Techouva, au repentir, que les actes d'un homme ne sont jamais détérminés. Et voici que la loi de l'enfant rebelle semble contredire cet ensignement puisqu'on le punit pour ce qu'il n'a pas encore commis!

Aussi, bien que cette loi ne soit pas applicable, elle nous enseigne des prinipes importants, en particulier qu'il ne faut pas négliger les comportements d'un jeune homme. Bien que la Techouva soit toujours possible, on peut parfois s'engager sur des chemins qui rendent cette techouva extrêmement difficile. On apprend encore de ce passage beaucoup de principes d'éducation qui peuvent servir à toutes les époques.

Les commentateurs explique que l'interdiction de mélanger le lait et la viande a été transmise sous la forme de ne pas cuire le chevreau dans le lait de sa mère pour faire allusion à une des explications posibles de cette loio, celle qui explique que le lait étant ce qui donne vie, iln n'est pas bien de l'utiliser pour se servir d'une vie que l'on a supprimée. Ce lait qui devait servir à nourrir le chevreau ne peut pas servir à en faire un plat.