Conversation 2711 - Etudier le 24 decembre
Que faut-il penser de la nuit du 24 décembre, certains disent qu'il ne faut pas étudier cette nuit la jusqu'à Hatsot, d'autre au contraire ne disent rien. A suppooser que cette date soit particulière (au point d'éviter d'étudier la Torah), comment se fait-il qu'une date du calendrier romain ait une influence directe sur ce monde, il me semblait que tout était régi par le calendrier hébraique ?
En fait', il n'existe pas, que je sache, de source "ilhatique" precise interdisant d'etudier le 24 decembre. Au contraire, etudier cette nuit-la, comme toutes les autres nuits, est ce qui peut etre le plus propice a l'avenement du peuple d'Israel. Il est vrai que certains veulent voir cette nuit comme une nuit de deuil pour tout Israel, auquel-cas il serait interdit d'etudier comme toute personne endeuillee; cependant, nos Sages n'ayant pas decrete cette date comme deuil national, comme ils l'ont fait pour "techa beav", nous ne devons surtout pas nous priver de cette mitsva essentielle qu'est l'etude de la Tora, lumiere de notre vie. Quant a la date elle-meme, il semblerait qu'ils se soient accappares de la date hebraique du 25 "kislev", date du premier des 8 jours de "Hanouka",pour l'adapter a leur calendrier, ce qui expliquerait le fait que leur fete suivante tombe 8 jours apres, c'est-a-dire chez nous le huitieme jour de "Hanouka", aussi appele: "zote Hanouka", jour ou la lumiere speciale de Hanouka est a son comble.
Reaction à 2711
Shalom,
Que pensez, et si il n'y a rien à penser, y a-t-il quelquechose à faire ? Je trouve pas cela tolérable de dire, de la part de 2 rabbanim d'une certaine tendance hassidique, de ne pas étudier la Torah le 24 décembre sous prétexte que le Choulkhan Aroukh l'interdit clairement. Lorsque j'ai répondu que c'était un minag ils m'ont dit, non non Choulkhan Aroukh.
Quand 2 rabbanim disent ensemble à leur keila sefarade de ne pas étudier car c'est assour alors que ca ne l'est pas, ca m'énerve.
Est-ce monnaie courante ?
Il est exact que, dans certaines communautés, surtout dans les milieux hassidiques, les Juifs s’abstenaient jadis d’étudier la Tora le soir de Noël. On craignait en effet que les voisins, sous les vapeurs de l’alcool, ou parfois excités par les sermons antisémites prononcés par les curés pendant la Messe de Minuit, ne viennent commettre des actes de violences sur leurs voisins juifs.
Il fallait par conséquent que les Juifs se tiennent sur leurs gardes et qu’ils évitent de se laisser trop passionner par l’étude. On passait par conséquent la soirée à jouer.
La coutume du jeu est restée, celle de ne pas étudier paraît être largement tombée en désuétude.
Les communautés établies en pays musulmans n’ont, bien entendu, jamais adopté ces coutumes.