Conversation 2904 - Coupe des cheveux a 3 ans

La coupe de cheveux à l'age de trois ans est une coutume ancienne que l'on apelle la khalaké. Cette coutume est relatée dans des livres qui nous decrivent les us des communautés juives. Selon ces témoignages, cette coutume était déja institué à Safed, après l'expulsion des juifs d'Espagne en l'année 1489 de l'ère non juive. Il est décrit que le Arizal, célébre Kabaliste de l'époque avait attendu l'age de 3 ans pour faire la première coupe de cheveux à son fils près du tombeau de Rabbi Shimon Bar Yohay. Depuis cette époque des milliers de juifs se retrouvent chaque année le jour du décé de Rabbi Shimon Bar Yohay, le 33 ème jour du Omer, le 18 Iyar et font la première coupe de cheveux aux enfants dans les chants et les danses. Des témoignages de l'époque décrivent, l'immense joie des familles de toutes origines ashekenazes et séférades. Les cheveux de l'enfant sont coupée, mais il faut faire attention de lui laisser les pattes sur les cotés, afin de respecter le commendement de la torah de ne pas "tailler en rond les extrémités de votre chevelure" (vayikra 19,27).
C'est donc la première mitsva que le père enseigne à son fils dès l'age de trois ans. Pourquoi cette mitsva? Est ce vraiment l'acte primordiable à réaliser? Le Rambam explique que l'interdit de se tailler en rond les extrémités de la chevelure a été ordonné par D… afin que notre aspect extérieur soit différent des idolatres qui se faisaient une "coupe bolle" ou "coupe moine". Par cet acte, le père enseigne à son fils que le premier principe de l'éducation est de s'éloigner des influenses exterieurs qui nous poussent à vouloir ressembler aux non juifs, pour finalement s'éloigner de la torah. Des signes distinctifs doivent être marqués pour que la différence soit établie d'une manière claire. Cela aidera à garder son identité juive.
Alors pourquoi a l'age de trois ans? Avant cette date, l'enfant n'est pas assez mure, pour lui enseigner des principes d'identités. l'enfant ne parle pas encore et ne peux pas s'exprimer. Dès l'age de trois ans il parle avec réflextion, on peut donc lui enseigner. Nos sage ont trouver une allusion à cette évolution de l'esprit de l'enfant dans le Midrache Tanekhouma (kédoshim 14) qui donne une explication allégorique au verset: "quand vous aurez planté quelque arbre fruitier, vous en considérerez le fruit comme interdit, les 3 premières années. Dans la 4 ème tous ces fruits seront consacrés à des réjouissances en l'honneur de D… la 5 ème anées vous pourrez jouir de ses fruits…": Les petits plants d'arbres sont les enfants. Les trois premières annés l'enfant ne s'exprime pas, il ne comprend pas encore qui il est.. Après 3 ans, l'enfant muri. Dès à present, le père de l'enfant doit lui enseigner des paroles de torah afin que ses premièrs mots soit des mots de torah qui le guideront toutes sa vie. C'est pour cette raison que durant la cérémonie de la khalaké, l'enfant récite des versets de la torah et qu'on lui met un talit katane, pour affirmer une fois de plus sa différence avec les non juifs.
Les parents bénissent l'enfant en lui souhaitant d'être rempli de torah et de mitsvot. Certains pères donnent en tsédaka, le poid en or des cheveux coupés, cela en allusion avec le fait que les fruits de la 4 ème année doivent être consommés à Jérusalem en honneur de D…

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C'est une bonne habitude et une coutume ancestrale, non pas une obligation.

Cordial shalom
Il n'est pas oblige d'attendre son 3eme Lag baomer on peut feter la coupe de cheveux a l'ocasion de son 3eme anniversaire.
Mazal Tov

Chalom,
Vous n'avez qu'a le faire a Lag baomer comme l'a fait le Ari zal lui meme. (le 9 mai 2004)
Il pourra profiter ainsidu merite de Rabbi Chimon Bar Yohai.

Pour la 1er question, la reponse se trouve sur le site.
Pour ce que vous dit votre femme, il est evident que la paix des menages est plus importante dans ce cas, si cela cree des distortions dans le couple il vaut mieux lui couper les cheveux . Faites ceci apres lui avoir expliquer l'importance, et apres avoir vu qu'elle n'est pas d'accord.
Gardez votre 'credit-exigence' pour des situations plus fondamentales.

il n'y a aucun problème. la torah n'est pas ma propriété privée mais elle appartient a tout le peuple juif.
il faut verifier qu'il n'y a pas de fautes d'orthographe.
mazal tov