Conversation 29647 - Accepter un converti
Bonjour à tous,
Une petite question qui me trotte dans la tête:
Que doit-on penser de quelqu'un qui est converti? cette personne est juive n'est-ce pas ?
je vous explique: je me suis rendue à un mariage, et l'un des époux était converti (mère goy et père juif). Il se trouve que les parents ne souhaitaient pas que leur enfant épouse une personne convertie...et autant dire que cela s'est vivement ressentit pendant la cérémonie religieuse (disputes, cris...mariés en pleurs..le tout pendant les prières...enfin bonjour l'ambiance!) mais c'était surtout très très triste pour les mariés qui eux s'aimaient plus que tout et voulaient ce mariage (ils ont qd même réussi à se marier !!! )
Est-ce un pêché de refuser un ou une convertie dans sa famille ? pourquoi ? est-ce un manque de respect des parents de faire une histoire pareille, ou est-ce justifié ?
Est-ce les enfants doivent pardonner à leurs parents ?
merci par avance pour votre travail et vos réponses !
Chalom,
Les convertis sont des Juifs à part entière, et toute discrimination à leur égard est une grave faute, malheureusement trop courante.
La seule restriction est le mariage avec un Cohen.
On a le droit de se marier contre l'avis de ses parents et cela n'a rien à voir avec la mitsva de les respecter.
Si votre description est conforme à la réalité, je pense que les parents ne se sont pas bien conduits. D'autant plus que s'opposer le soir du mariage ne peut mener à rien, si ce n'est que d'attrister les mariés et gâcher leur joie.
Quant aux enfants, qu'ils fassent preuve de grandeur d'esprit et tâchent de pardonner à leurs parents.
La question 29647 "Accepter un converti" m'a ému. Avant de faire un commentaire personnel, je voudrais demander à jo21 1503 si les parents cités sont eux-mêmes juifs.
De toutes manières, mazeltov aux mariés !
Si jo21 503 veut répondre....
Bonjour
La réponse que j'avais envoyée en son temps semble ne pas avoir été enregistrée.
Je souhaite répondre à Jo21, à sa question 29647 "accepter un converti".
et sa réponse (20798) à ma question 29708.
Merci pour sa précision. On peut constater que deux couples parents, dont trois personnes juives, ont oublié la mitsva d'être "mesameach chatan vekala", et ceci le jour même du mariage...
Je faisait aussi la comparaison avec une histoire que j'ai entendue de au moins deux sources, selon laquelle un vendredi soir, le maître de maison a vu que le napperon qui pendant le Kiddoush devait couvrir les chalot pour ne pas les 'mépriser', avait été oublié. Et à cause de cela, il n'a pas hésiter à tancer vertement celle qu'il pensait être la coupable -sa propre épouse... Cette humiliation ne lui est pas apparu.
Je rajoutais aussi dans mon message: mais où en suis-je moi, concernant mes propres inconséquences ? ...
Kol touv.
Ketovet
Un exemple à méditer.