Conversation 34333 - Parler pendant la prière
Shalom,
il arrive assez souvent que mon fils (12 ans) me parle pendant la tfila. Il sait que ce n'est pas tres recommande et que cela me gene parfois. Certaines fois, il veut me faire part d'une etude ou d'un tossfot corse qu'ils ont etudie en classe. Que dois-je faire? L'ecouter ou le repousser au risque (c'est deja arrive!!) que son enthousiasme ne disparaisse jusqu'a la fin de la tfila et qu'il n'ait plus envie de m'en parler... et la on perd tous les deux!!
Merci.
Chalom,
Vous savez probablement qu'il y a des moments dans la prière où parler est plus problématique qu'à d'autres. Si il veut vous parlez à un moment où cela est (plus) autorisé (bien que de manière générale il soit interdit de parler durant toute la prière), écoutez le.
Essayez d'écourter la discussion, proposez de la continuer plus tard. Surtout félicitez le que ce soit le niveau de ses préoccupations.
Des esprits chagrins risquent de nous rétorquer que c'est une mauvaise habitude à ne pas donner à un jeune, qu'une étude faite dans le cadre d'une entorse à la Halakha ne pourra donner de bons résultats.
Ce sont des esprits chagrins, et qui ne comprennent pas grand-chose en éducation.
Je vois parfois une ou deux personnes sensée" avisée" se permettre de parler après barou'h chéamar de cha'harit (dans les psoukés dézimra naguid);et j'ai pensé que ces conversations sont axées sur le iniyane de la prière elle même(caf zé'hout);dans ce cas précis quels sont les étérim de parler si je reste dans le sujet de la prière? sans quoi il me semble que c'est assour ,non?
A priori, on ne parlera pas depuis baroukh cheamar jusqu'apres le ta'hanoun, sur aucun sujet.
Suite à la 52865,sans penser du mal de ces 2 personnages,qu'Hachem nous en préserve,est-ce qu'il y a des "étérim" quand même en particulier lorsqu'il s'agit de iniyanim concernant la téfila même? par exemple,prévoir les montées à la Tora ou parler de la possibilité de réciter le kadiche,ou autre..?
C'est seulement dans le cas où parler est indispensable au moment même, comme p.ex. de rappeler à haute voix de dire ya'ale veyavo avant la 'amida de 'arvit, qu'il sera permis de parler.
Sinon, il faut se taire!