Conversation 39107 - Prudence

Bonjour,

Je découvre ce jour votre site, et l'idée en est excellente. Cependant, je me permets de formuler certaines réserves. Pas mal de questions mettent en avant des problèmes lourds, parfois existentiels. D'autres relèvent du Psak Ala'cha. D'autres encore du simple Moussar. Mais dans tous les cas, il me semble encore une fois que répondre en deux ou trois lignes ne peut suffire. Quand un internaute demande comment est comptabilisé le nombre de Mitsvot faites pour le port du Talit Katan, sa question ne m'apparait pas ridicule. Tout d'abord, parce que dans toute la Tora nous avons des mesures. En deça, au delà de Arbaa Amot, reviit, Kabeitsa, to'ch Kédé dibour etc etc...D'un côyé c'est une mitsva, de l'autre une avéra. Et là, on ne répond pas que la mesure ne nous interesse pas. Bien sûr qu'il ne faut oas faire les Mitsvot pour leur salaire, mais qui est à cette Madréga ? Ensuite, on ne connait pas celui qui a posé cette Chééla ? Peut-être est il baalé téchouva, et à ses débuts, chacun se pose des questions de ce genre.
Je me rappelle dans mon enfance qu'un élève à l'école avait demandé à notre Rav comment était comptabilisé le mitsva de manger Cacher. Après plusieurs années de Yéchiva en Erets, j'ai toujours cette question en tête, car sa réponse permettrait de comprendre le compte et décompte des mérits de chacun. Le bitoul zman, dans la même verve, comment est il compté ? On ne peut pas dire que cette question ne soit pas pertinente ?
D'autres questions, sur le 'hiyouv mita d'un goy qui serait chomer chabat peut poser de gros problèmes à celui qui l'entend( j'ai connu le cas avec un candidat à la conversion en Erets, pourtant en Yechiva..).
Bref, tout cela pour dire qu'il semble falloir observer une grande prudence dans les réponses succintes, pouvant induire en erreur le lecteur.
KOl Touv à toute l'équipe

CDF17