Conversation 43545 - Une mèche au Kotel

benz
Lundi 25 août 2008 - 23:00

bonjour à tous et à toutes.

un bonjour pour souhaiter un bon rétablissement au Rav Khan (véimrou amen) et pour vous dire que j'ai enfin fait la coupe de cheveux de mon petit Jacob ce dimanche. je n'ai pas coupé en rond mais bien en coin.
moment merveilleux mémorable et émouvant et j'encourage les gens à le faire même si c'est délicat de laisser pousser les cheveux et que cela peut créer des incidents.
la question du jour; peut on garder une mèche pour la déposer au Kotel? quelle est le sens de cet acte.

RB

Benjamin Sznajder
Mercredi 27 août 2008 - 07:26

Bonjour

Mazel tov pour les trois ans de votre fils!

En ce qui concerne votre question sur la meche. Je vous le desconseille.
Je n'ai jamais entendu ce minhag et il parait etrange. Et le Rambam nous a enjoint dans son Ilh'ot Yesodey Hatora de se mefier de tout ce genre de pratique.

nazi
Mardi 26 août 2008 - 23:00

suite à 43545 [mèche de cheveux au kotel]

Bonjour Rav,
vous dites que dans le Yessodei Hatorah, Rambam déconseille cette pratique. Je ne suis pas très érudit, mais le livre de la connaissance fait partie des livres que j'ai le plus parcouru et je ne crois pas que Rambam parle de ça dans Yessodei Hatorah, peut-être avez-vous confondu avec la section intitulée Idôlatrie; dans cette section ce cas précis des cheveux n'est pas cité [il me semble] mais il nous est enjoint de façon général à ne pas nous adonner à toutes sortes de superstition.

Benjamin Sznajder
Jeudi 28 août 2008 - 01:12

Merci pour la correction!

Je voulais dire "ilh'ot avoda zara".
Et il est vrai que le Rambam ne donne pas l'exemple des cheveux mais nous interdit toute une categorie de pratiques. Et il semblerait que mettre les cheveux dans le kotel en fasse partie.

De plus, les cheveux sont consideres par nos Sages (et par tout le monde d'ailleurs!) comme sale: avez vous vu que les chirurgiens ne se touchent jamais les cheveux.
Il semble donc qu il y ait un manque de respect au lieu du Temple que d'y entrer consciemment un objet considere comme sale.