Conversation 4504 - Voeux de femmes
chalom ouverakha,
si une femme dit à table qu'elle voudrait prendre une habitude à partir de cet instant, en bref, par ex qu'elle decide de ne plus manger en semaine certaine chose (cacher évidemment); est ce considéré comme un neder?
si oui, est ce que son mari peut l'en détacher?
est ce grave si elle a gouté de cette chose la entre temps?
Compte-tenu des habitudes de langage de notre temps où on dit plus ou moins inconsidérément qu'on voudrait faire telle ou telle chose, si on n'a pas explicitement dit qu'il s'agit d'un voeu et s'il ne s'agit pas de quelque chose lié à une conduite positive (donner la tzédaka, faire du bénévolat pour une action caritative, améliorer la pratique de telle mitzva) on ne peut pas vraiment considérer qu'il s'agisse d'un voeu qui exigerait hatarath nédarim.
Si donc je m'arrête sur le conditionnel de votre phrase : "qu'elle voudrait prendre une habitude", cela peut être compris comme un souhait et comme quelque chose à quoi on voudrait finalement parvenir, même si on n'y arrive pas d'un seul coup. Si c'est bien de ce cas que nous parlons, ce n'est pas un voeu.
Mais si après l'avoir dit on le fait (par exemple si pendant trois semaines consécutives après avoir dit ne plus vouloir manger de viande en semaine, cette personne ne mange pas de viande, c'est considéré comme un néder et il faut hatarath nédarim. Et même si on ne l'a pas dit explicitement mais qu'on le fait et qu'il s'agit d'une action méritoire, c'est aussi considéré comme un voeu et nécessite hatarath nédarim. Son mari peut annuler le voeu ou toute expression qui pourrait passer pour tel au moment où il en prend connaissance. S'il entend et ne dit rien, c'est qu'il est d'accord et son pouvoir d'annulation s'arrête.
chavoua tov
c'etait juste pour vous rappelez 2 questions en attente depuis queluqe temps!
4462 et 4504
chavooua mevorekhet
la 4504 a été répondue et la 4462 le sera probablement bientôt.