Conversation 4835 - Haftara sans minyan

Je crois que la réponse à la question 5241 s'applique aussi à la vôtre. Sinon, revenez nous voir.

Quand on fait la prière à la maison, on ne fait en aucun cas les bérakhot de la prière publique, ni de la lecture de la Thora, ni de la Haftara.
S'il n'y a pas minyane à la synagogue, cela dépend des circonstances. S'il n'y avait pas minyane du tout depuis le début de la prière, on ne répète pas la amida, il n'y a ni qédoucha, ni qaddich. On peut lire dans le séfer Thora mais sans bérakhot et de même pour la Haftara (certains disent même de ne pas lire du tout la haftara) et on sort le séfer et on le rentre sans le cérémonial habituel.
S'il y a eu minyane au début de la lecture de la Thora et qu'entre-temps des gens sont sortis (ils ont eu tort, mais ils avaient peut-être des raisons - par exemple, en Israël, vous pouvez imaginer lesquelles) on continue la lecture en faisant monter avec bérakha pour compléter les sept aliyoth et le qadich, mais on n'appelle pas le maftir et si on lit la haftara c'est sans bérakha. S'il y a eu minyane jusqu'au moment où on appelé le maftir et des gens sont sortis après la bérakha du début, on dit la bérakha après la lecture, on lit la haftara avec bérakha ; tel est le principe, une chose commenxée avec minyane on l'achève même sans minyane, mais on n'en commence pas une autre. Par conséquent, si des gens sont sortis entre barékhou et la bérakha du début, on ne dit plus la bérakha du début, ni celle d'après la lecture et si on lit la haftara, c'est sans bérakha.)

Voir Choulhane Aroukh O.H. 143:1 et Michna Béroura ; Michna Béroura 143:6 (on lit pas la haftara) vs. Maguen Avraham et Péri Mégadim (il vaut mieux la lire sans bérakha).