Conversation 5067 - Le mamzer et le non juif
Kevod Harabanim,
Ayant lu les questions etant liees au mamzer, je me demandais comment on pouvait autoriser un goy a se convertir et ne pas autoriser un mamzer a pouvoir reparer la faute de ses parents. Etant persuade que cette question a deja ete posee par la guemara, je serai interesse d'en recevoir les reefrences merci.
Le statut du mamzer n'a rien à voir avec celui d'un non-Juif qui peut se "convertir". La Thora a statué explicitement à son sujet (comme au sujet de certains non-Juifs des temps bibliques qui s'ils se convertissaient ne pouvaient pas se marier avec des filles d'Israël). Mais à cette restriction près, il est Israël pour toute chose.
Nous souhaiterions vivre dans un monde d'apparence où les fautes ne sont pas vraiment des fautes, où les méchants ne sont pas vraiment méchants et où les conséquences de nos actes sont sans conséquence. Mais ce n'est pas le cas. C'est sérieux ou, comme on dit chez les enfants : c'est pour de vrai !
Ce n'est pas une question d'autoriser ou non quelqu'un à réparer. C'est peut-être que la réparation passe par des voies qui nous sont pénibles à imaginer et plus pénibles encore à vivre.
Cela étant, rien n'empêche un mamzer d'être un grand rabbin en Israël (ou en France, d'ailleurs) et d'avoir droit au respect et à la considération de tous. Il y a un décret de la Thora : il ne peut pas se marier avec une fille d'Israël. Alors, ceci étant incontournable, on cherche par quel moyen on pourrait briser le cercle pour réintégrer en fin de compte sa descendance. Ce point fera l'objet de la réponse à la question 4356.