Conversation 51270 - Quiconque est dans le besoin, qu’il vienne célébrer Pessa‘h…
Kvod harabanim, shalom !
Comment peut on dire dans la hagada de Pessa'h : Kol Ditsrikh Yetei veyifsa'h, alors que le korban pessa'h ne peut se manger que "limnouyav". C'est-à-dire que si l'on invite une personne au seder, elle ne pourrait pas manger le korban pessa'h puisqu'on ne l'a pas nommer auparavant.
La question est posee par le Piroush Aboudraham, le 'Hida ( et bien d'audres), mais la reponse reste en point d'interrogation !
Dans son ouvrage Ta‘ama de-qera, Rav ‘Hayyim Kanievsky, le fils du Steipeler, écrit ce qui suit : « Nous ne pouvons pas dire que nous invitons ici les gens à venir manger du sacrifice pascal, car celui-ci ne peut être consommé que par ceux qui y sont “comptés” » au moment où il est égorgé. Mais nous invitons simplement les gens à venir manger et boire, et à jouir avec nous de ce qui sera servi sur la table de Pessa‘h.
C’est pourquoi nous disons : “Maintenant nous sommes ici”, c’est-à-dire : “Maintenant j’ai la possibilité de convier des invités, mais l’année prochaine en Erets Yisrael je ne l’aurai plus, car le sacrifice pascal ne peut être mangé que par ceux qui y ont été « comptés » l’après-midi avant le sédèr.” Mais alors se pose la question : “Si nous sommes exaucés d’ici l’an prochain, que feront les pauvres dans la nuit de Pessa‘h ?” Aussi la Haggada ajoute-t-elle : “Maintenant nous sommes des esclaves, l’année prochaine nous serons des hommes libres.” Tous les Juifs vivront dans l’aisance, et seront débarrassés des chaînes de la pauvreté. Plus aucun d’entre eux n’aura besoin d’une invitation au repas du sédèr, car il pourra faire son propre sédèr ! »