Conversation 56358 - Musique non juive

joshua1,2
Samedi 26 mars 2011 - 22:00

est-il assour d'écouter de la musique non juive?

merci d'avance

Jacques Kohn z''l
Lundi 28 mars 2011 - 01:47

Veuillez vous reporter à mes réponses N° 51108 du 3 mars 2010 et N° 51165 du 7 mars 2010.

javier_pastore
Mardi 8 octobre 2013 - 23:00

Cette cheela n'a rien d'urgente, le circuit traditionnel m'affiche " erreur ", merci de la faire passe a Rav Bloch

Chalom arav Bloch.
Desolé de vous "importuner" encore une fois, et de vous utiliser comme mon metarets de prédilection, c'est juste que je trouve vos reponses tres pertinentes, bien construites, et-bien que je ne soit pas toujours d'accord- , toujours argumentées, et agrémentées des sources.
Ma question est importante et comporte plusieurs point, j'ai bien tenté de trouver une reponse sur le moteur de recherche, mais en vain vu que sur plusieurs points ma question différait.
Je vous explique, avant de faire tshouva ( à 18 ans ) , j'aimais beaucoup la musique non juive moderne ( rap, rn'b, house, ... ) ...
J'en ai aujourd'hui 22, et étant à la base, le produit des yeshivot de baalé tshouva francais, j'ai pris au debut de ma tshouva des choses sur moi, du fait qu'on me les "diabolisait".
Ma question porte sur la musique goy, donc, où j'ai regulierement entendu que " ça bouche la neshama " , on me sortait aussi parfois un (authentique?) Hida qui disait que la musique goya amenerait zera levatala ... Bref je n'ai aucune source, juste cette avira qui a eu raison de moi et qui m'a amenée, depuis ce temps, a ne plus l'ecouter.
Or etant donné que vous etes toujours AUTHENTIQUEMENT ( j'insiste ) , bien informé, et de plus ne sachant pas trop dans quels sfarim me renseigner , je me permet de vous poser plusieurs questions :

1. Y'a t'il un probleme a écouter de la musique goy? Les poskim font ils reference à cette pratique ?
2. Les histoire de métamtem la neshama et compagnie, y'a t'il un mekor à cette idée repandue ?
3. Si cela est permis, quel est la limite fixée ( a part les voix de femmes, vaday, par exemple est-ce que la limite serait de ne pas ecouter si cela parle de niboul pé par exemple )
4. Le statut de la personne qui ecoute de la musique importe t'il sur ce éther potentiel ? ( Exemple : Pourrait t'on accorder ce droit a un juif , mais "refuser" ce éther a un Avreh ( ce qui est mon cas ) du fait de sa "dargua" et que meme si dans l'absolu c'est moutar, lui se " doit " de faire mieux , et de montrer l'exemple, un truc du genre )

Emmanuel Bloch
Lundi 21 octobre 2013 - 14:40

Chalom,

La question de la musique non juive a ete traitee a de nombreuses reprises sur notre site, et a ma connaissance tous les repondeurs ont indique qu'il n'y a ici aucune interdiction halakhique.

L'expression "musique goy" ne me convient guere. Personnellement, je pense que si une musique est belle, alors elle n'a rien de "goy" mais est au contraire universelle; et si elle est inconvenante, vulgaire ou autre, alors ce n'est tout simplement pas de la musique !

Cela etant dit, vous avez vecu, et vivez peut-etre encore, dans des cercles tres religieux. Dans ces milieux, on decourage souvent d'ecouter de la musique, sauf les musiques "religieuses" (nigounim hassidiques, ...). Ceci n'est pas une interdiction halakhique, mais releve du moussar ou de la hachkafa. Je ne connais pas le 'hida auquel vous faites allusion, mais vous pourrez trouver sans difficulte des textes juifs qui parlent de la musique comme une chose tres elevee spirituellement, comme le langage de l'ame, etc. De meme, vous trouverez des enseignements de nos Sages qui precisent que consommer de la nourriture non cachere n'est pas seulement interdit, mais que cela contamine aussi le corps - de la on passe facilement a une autre forme "d'ingestion", sonore cette fois-ci.

Vous trouverez donc des sources permettant de fonder, non une interdiction halakhique, mais une attitude negative du point de vue du moussar. Mais, comme toujours, vous trouverez des sources en sens contraire (j'avais entendu parler d'un Roch Yechiva qui affirmait que Brahms avait ecrit sa musique sous l'influence du Roua'h HaKodesh, mais je ne me souviens plus de qui il s'agit).

Et, dans ces domaines entre chien et loup, ce qui compte le plus, c'est l'attitude generale. Les milieux dans lesquels vous avez evolue ont une attitude isolationniste - moins ils ont affaire au monde exterieur, plus ils peuvent se retrouver dans le monde de la Torah - mieux c'est. Cette attitude joue sur leur position par rapport a la musique.

Sur notre site, nous pensons que la Torah n'a pas besoin de se couper du monde exterieur pour s'epanouir, et bien au contraire. Notre attitude par rapport a la musique est donc beaucoup plus positive.

(merci des compliments; mais je ne suis pas rav ! :) ).