Conversation 5978 - Les limites du respect parental
LORSqu 'un parent fait soufrir son enfant meme si il l' aime, et l' enfant n' en peut plus , que faut-il faire? le respect compte toujour ,ou bien est-il limité (jusqu' ou)?
IL n'y a absolument aucune limite au respect dû par les enfants à leurs parents. Mais toute désobéissance n'est pas manque de respect, ni le droit de l'enfant à diriger sa propre vie en toute indépendance à l'égard de ses parents (choix des études, logement, mariage, alya, ...) bien sûr, il est préférable que ce soit consensuel et les parents peuvent être de bon conseil, mais il n'en reste pas moins que la halakha est comme ça : on n'est pas tenu d'écouter les parents dans tout ce qui ne touche pas directement à leur personne. Et le chantage aux sentiments n'est pas bien vu. D'un autre côté, tant qu'on vit sous leur toît, cela crée aussi des obligations.
J'ajouterai que plus l'enfant prend des distances à l'égard de ses parents, plus le respect qu'il manifeste pour eux doit être scrupuleux pour bien marquer qu'il ne s'agit en rien d'ingratitude.
L'une des solutions peut être de partir. Mais il est impossible de se prononcer en l'absence de toute information précise. Dans certains cas, il est possible qu'il faille faire intervenir des tiers (rabbin, médecin de famille, membres de la famille...)
Si vous avez besoin d'une assistance plus concrète, vous pouvez nous contacter par email : epsimso@trendline.co.il
Les emails des autres rabbanim du site peuvent être trouvés dans leurs diverses réponses.
Bon courage
chalom a vou
je vous ecrit pour resoudre une des principals haveras que je commet regulierement, si il s'agit bien de ma faute.
voila j'habite avec ma mere et des qu'il se pose un probleme me concernant elle se met a hurler de facon histerique sans s'arretter
QUE DOIS JE FAIRE ?
suis je un racha ?
dois je couper les ponts avec ma mere pour eviter cette source redoutable de haverotes?
merci et un grand respect a ce meirveilleux site
Vous êtes muet sur les circonstances qui entraînent ce que vous appelez assez irrespectueusement l'hystérie de votre mère. Il nous est donc assez incommode de vous répondre.
comment ne pas faire preuve d'ingratitude lorsque ma mere ne me nourrit pas ,elle ne se préoccupe pas de mes problemes
j'ai 21 ans , certes,mais je reste son fils non?
peut etre pouvez vous la contacter cher rav car je ne sais plus quoi faire.
elle ne cherche ni a acheter a manger ni a preparer des plats lorsque je fait des courses
Est-il vrai qu'au yeux de la torah un parent peut decider de mettre son enfant a :la porte a partir de l'age de 8 ans ?
Pour contacter votre mère il faudrait que nous ayons ses coordonnées. De plus, je ne crois pas que nous puissions être très efficaces à distance.
Cherchez dans votre entourage une personne que votre mère serait prête à entendre, et demander lui de tenter de faire revenir la paix dans vos relations familiales.
Vous ne nous racontez pas non plus ca qui a mené à cet état de faits. Généralement ce genre de situations a une histoire propre; il est impossible d'intervenir sans la connaître.
S'il est vrai que dans des temps reculés les parents cessaient d'être responsables de leurs enfants quand ils étaient relativement en bas âge, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Il est cependant vrai que juridiquement parlant, les parents n'ont plus à subvenir aux besoins de leur fils de 21 ans.
shalom a rabbanim,
Que faire quand ma mère ne fait que de me véxé, de m'humilier, de me considere comme un moin que rien memem devant les gens ou devant la famille, et que faire quand elle me crie dessus sans cesse pour tout et rien à cause du fait que bh" je suis devenu religieu. quel le solution adopté a part le silence et la priere et quels conséqences cela peut avoir pour elle.
hazak oubaroukh pour ce site !!
La solution que vous avez adoptée est la meilleure, et je ne peux que vous renforcez dans votre détermination de subir ces avanies sans réagir.
Bon courage, et que D'ieu vous aide.
bonjour
j avais une question pour l honore a son pere c est un commandement tres important mais bon comment faire si on a un pere special c est a dire qui n est pas hakham ou bien dur ou alors enerve ce qui transforme la mistva encore en plus qu impossible
comment faire je lis des livres dessus mais les livres se concerte sur une personne normal mais qu en devient t il pour une personne moins normal plus dure???
j attent votre reponse avec votre petit brin d humour
merci de votre temps accordee pour cela
Cette mitsva est si dur à observer que certains de nos sages ont exprimé leur satisfaction d'être orphelin.
On se doit d'honorer ses parents, bien qu'ils soient durs ou spéciaux. La Guemara raconte l'histoire d'un rabbin qui voit sa mère jeter son argent à l'eau et qui ne réagit pas.
Cette situation n'étant pas rigolote, j'aurais du mal cette fois-ci à faire preuve d'humour. Ce sera donc pour une autre fois;
Kvod La rabbanim, je vous écris pour vous demander conseil:
j'aimerai savoir ou commence et ou se termine l'autorité parentale ainsi que le Kiboud av aem. Je ne sais plus trop ou me placer entre ma fiancée (future femme) et mes parents, nous sommes en plein dans les préparatifs et tout prend des proportions énormes.
Je ne veux pas rompre mes relations avec mes parents mais je ne veux pas non plus exposer ma fiancée... Dois je faire barage? et etre le facteur entre les "2 camps"afin de la préserver????
Merci d'avance.
La notion d'autorité parentale est devenue ambigue à cause du mélange entre la culture occidentale et la culture hébraïque.
Dans la culture occidentale issue de la civilisation romaine, le Pater familias avait droit de vie et de mort sur sa famille. Cette notion s'est combinée avec le 5ème commandement : Honore ton père et ta mère...
En fait, dans la tradition hébraïque et juive, dès lors que l'enfant est majeur et économiquement autonome, l'autorité parentale s'arrête là où commence la vie privée des enfants.
Il faut distinguer radicalement entre l'obligation absolue de respect dans toutes les formes de la relation, la manière de parler, etc. et l'obéissance à ce que les parents réclament et qui n'est pas directement lié à leur propre bien-être.
Par cette expression «directement lié à leur propre bien-être» il faut entendre que dans la mesure où les parents peuvent dépendre de leurs enfants, ils ont la prérogative de décider ce qu'ils veulent pour eux-mêmes, mais s'ils veulent faire usage de cette prérogative pour faire du chantage aux sentiments, on ne les écoute pas.
Les parents peuvent donner un avis mais ne peuvent rien imposer ni exiger quant au choix d'un conjoint, du domicile (y compris la décision de monter en Israël), le choix des études, de la profession...)
Cela dit, on n'a évidemment pas le droit de leur manquer de respect, de crier ou pire. Plus les formes convenables de la conduite seront observées, et plus il sera possible de faire valoir calmement que si vous attachez de la valeur à leur avis, c'est quand même vous qui décidez et qu'ils doivent l'accepter - d'autant plus que tout leur effort d'éducation consistait justement à vous rendre autonome et indépendant.
"tu honorera ton pere et ta mere"
comment honorer ses parents lorqu'ils nous eloignent de la religion, sont pratiquement anti-Israel, et on tjrs essayé de vous influencé, et de vous faire perdre la foi?
Tout cela n'a rien à voir avec vos obligations à leur égard. Il n'est pas question de sentiments mais de comportements. Vous devez vous lever devant eux, vous n'avez pas le droit de vous assoir ou de vous tenir à leur place, de les interrompre quand ils parlent, d'élever la voix en leur présence ; dans une discussion qu'ils ont avec des tiers vous n'avez ni le droit de les appuyer ni de les contredire. En un mot vous n'avez pas non plus le droit de les juger. (Craindre)
Et s'ils ne peuvent y satisfaire par eux-mêmes pour quelque raison que ce soit, vous devez les nourrir, les habiller, les servir, assurer qu'ils disposent de conditions de vie convenables, a priori à leurs frais mais si besoin à vos frais. (Honorer)
C'est un résumé un peu succinct de ce que la Thora entend par "Honores ton père et ta mère" et "tout homme (Ish), vous craindrez sa mère et son père".
Vous n'avez pas à les écouter quand ils s'écartent de la Thora ni à leur obéir en dehors de ce qui concerne leur propre bien-être. Ils ne peuvent empiéter ni sur votre vie privée ni sur votre vie de famille, etc.
En un mot, il faut bien circonscrire les domaines et ne pas mélanger les notions.
Chalom
ma question est la suivante :
j'ai fait un pret d'argent a la banque d'une part et a mon pere de l'autre.
maintenant j'ai droit de la part de mon pere a des reflexions quant aux economies que je dois faire etant donne les dettes que j'ai.
Ai-je le droit de lui faire remarquer - gentillement et sans hutspa - que ce genre de reflexions me derange ou alors dois-je me taire et accepter ces remarques sans reactions???
(mon pere est un homme veuf et tres sensible , peut etre profondement touche meme de quelques mots mal mis.)
ma question se pose surtout au niveau halakha moins du cote personnel
merci d'avance
Vous devez accepter ses remarques avec le sourire et dépenser votre argent comme bon vous semble du moment que vous remboursez ce que vous devez.
bonjour
Que faire d'une mere qui nous saoule.Doit on partir de la maison pour respecter l'honneur ds parents,pour eviter que des conflits ai lieu?
merci et bone continuation
Il faut commencer par en parler autrement et apprendre à se taire. Telle est la halakha.
Le Talmud et les décisionnaires sont unanimes à ce sujet : il n'y a pas de limite au respect parental. Ils onnent l'exemple d'un président d'assemblée en tenue d'apparat et en plein conseil, ses parents viennent, lui arrachent ses vêtements, l'insultent, etc. et lui doit rester impassible, ne pas leur faire de reproche ni les humilier d'aucune façon. Alors une maman qui nous veut du bien même s'il nous semble qu'elle en rajoute, qu'elle exagère, etc. il faut lui dire merci maman chérie et remercier le ciel à cchaque instant qu'elle soit avec nous.
Cela dit, il y a des cas pathologiques, et cela, le Talmud le prévoit aussi. Mais, comme disait Kipling, ceci, est une autre histoire.
chalom,
j'avais une question sommes toutes assez importante.
voila, un problème au niveau de kiboud av vaem
je trouve que mon père est trop protecteur, disons qu'on dirait qu'il nous considère (j'ai ussi un frère) encore comme des enfants (j'ai 21 ans et lui 23). Il nous dit pratiquement tout ce qu'on doit faire et parfois j'ai vraiment l'impression d'être considéré comme un petit à ui on doit tout expliquer. Par exemple: fais attention à cela, tu devrai faire cela, ou tu ne devrai pas faire cela,voilà comment on fait cela, n'oublie pas tes clés ton portable... Parfois, c'est énervant surtout que pour l'épanouisement personnelle, je sais pas si c'est vraiment une bonne chose...
ou même il veut faire des choses je croie qu'il n'a as vraiment encore bien intégré qu'on a grandi. A part cela, il est très gentil serviable...
parfois je lui fais la remarque, mais bon. Je sais pas vraiment comment réagir, si je peux lui dire de me laisser faire les choses comme je l'entends et que je suis capable de me débrouiller un peu tout seul.
que e conseillez vous de ce que je peux lui die et de ce ue je peux faire sans que cela porte atteinte au kiboud av.
merci
La seule réponse convenable, c'est : oui, papa. Eventuellement : merci papa.
Et quand vous aurez cinquante ans je vous souhaite que votre père soit encore là à vous dire quoi faire et comment faire car sachez-le (vous ne le saurez que quand vous serez père) les enfants restent nos enfants pour toujours, quel que soit leur âge.
Maintenant, ça c'est l'attitude à avoir. Et il y a des domaines concernant la marche de la maison et ce qui s'y passe où vos parents sont souverains. Cela ne leur donne pas de droits à s'immiscer dans votre vie privée, comme le choix d'une épouse ou d'une profession, d'un lieu de résidence, etc. Mais si vous croyez que cela doit les empêcher d'avoir un avis, vous vous trompez. Toutefois, que ce ne soit pas manquer de respect que de ne pas suivre cet avis ne vous dispense pas de devoir l'écouter.