Conversation 6976 - Quitter ses parents pour etudier

Anonyme
Lundi 26 mai 2003 - 23:00

Bonjour mes chers Rabbanim,
j'ai une question concernant le respect des parents et la poursuite d'etudes en province.
Est-il permis de quitter le domicile familial pour effectuer des etudes "à vocation de hessed"dans le secteur social,n'etant pas encore mariée et ayant obtenu l'accord de ma mère(mon père vivant dans le sud de la france,cela ne changerait rien pour lui).
Je voulais preciser aussi que le fait d'avoir mon indépendance me permettrait d'améliorer la casherout car je n'ai pas la possibilite de faire toutes les mitsvot chez moi.
Est il préférable de rester chez moi tout en poursuivant d'autres études dans le domaine social mais qui n'ont pas la vocation première que je m'étais fixé?
2/A-t-on plus de mérites à avoir une profession dans l'ombre(basse échelle sociale) dans un métier ou on gagne peu d'argent et ou on est peu reconnus(professions du sectur social),ou bien est ce préférable d'avoir une profession de haut niveau(cadre ou autres )àvocation de developpement social et collectif car nos projets touchent un plus grand nombre de gens même si on ne fait pas de hessed directement et ou on gagne beaucoup d'argent(on aurait eventuellemnt moins de merites a être riche..?) ?

réponses urgentes pour inscriptions immédiates qui auront une portée pour la vie entière...

ps;ne regardez pas mon nom ou je perdrai un peu de mon mérite

Je vous remercie du fond du coeur!

Rav Elyakim Simsovic
Samedi 31 mai 2003 - 23:00

A moins que votre départ ne provoque de sérieuses difficultés matérielles de vie quotidienne à votre mère, rien ne s'y oppose. Et puisqu'elle vous a donné son accord, vous n'avez pas d'inquiétude à avoir de ce côté.
A vous de décider, en fonction de l'orientation que vous souhaitez donner à votre vie. C'est aussi de votre bonheur qu'il s'agit, et vous y avez droit.

Quant à la deuxième question, je déclare forfait. Il n'y a pas nécessairement du mérite à être pauvre ni du mal à être riche. Ce n'est pas ce qu'on possède qui compte, mais qui on est et ce qu'on fait avec ce qu'on a gagné ou reçu. Vous avez assez bien défini les termes de l'alternative. Vous avez donc, si j'ose dire, une tête et la manière de s'en servir. Et aussi un coeur et la manière de l'écouter. Unissez l'un à l'autre et prenez votre décision. La responsabilité est la rançon de la liberté.

Quant à votre nom, désolé, je l'ai vu avant de lire. Je n'y ai rien vu, même après avoir lu, qui doive amoindrir quoi que ce soit.

Quelle que soit votre décision, nos voeux de réussite vous accompagnent.