Conversation 6642 - La Kabbala avant quarante ans

C'est un sujet qui a verse beaucoup d'encre (virtuel) il y a quelques mois sur le site.
Recherchez "kabbale", "kabale"ou "kabbala" et vous aurez l'ensemble de ce qu'il faut savoir sur l'etude de la kabbala.

Ce n'est ni interdit ni déconseillé il n'y a donc pas à comprendre pourquoi ce le serait. Le fait que cela ne doive pas se faire n'importe est vrai aussi de tous nos comportements.
L'exemple de la qabbala est d'autant moins pertinent que, par exemple, le Ari haQaddosh universellement reconnu comme l'un des plus grands de tous les temps est mort à l'âge de 39 ans, rabbi Moshè Hayim Luzzato à l'âge de 38 ans, que rabbi Hayyim Vital raconte dans son introduction au commentaire du Gaon de Vilna au Sifra diTsniouta que son maître lui avait dit comme une chose toute naturelle qu'un peu avant l'âge de la bar-mitsva il avait entrepris la fabrication d'un golem mais qu'il avait abandonné sur un signe reçu du ciel. Et même si on dit qu'il s'agit d'exceptions compte tenu de l'envergure de ces maîtres, il resterait à dire qu'on ne peut pas raisonner a posteriori. Leur envergure s'est confirmée en fin de compte, mais qui les aurait autorisé à étudier a priori de ce dévoilement ?
Cet âge de quarante ans n'est donc peut-être pas un âge fondé sur les révolutions solaires mais sur un autre rythme connu des sages ?
J'ajouterai que si vous croyez qu'on étudie la qabbale en public par ce qu'il se donne certains cours dans des cercles et des salons et que des livres sont publiés à ce sujet, vous faites erreur.
Oui, il existe des livres sérieux et accessibles (comme le Talmud Esser Séfirot du rav Ashlag zatsal) mais qui sont à la qabbala ce que l'arithmétique apprise dans le primaire est aux mathématiques dont se servent les astrophysiciens comme Steven Hawking (qui dit en passant que seule une poignée de ses contemporains sont capables de comprendre les équations qu'il utilise...)
Ne manquez jamais de respect aux femmes. D'abord, leur intelligence est reconnue comme supérieure à celle des hommes (Bina yétéra). Elles sont plus résistantes, plus persistantes et aucun homme ne serait capable de mettre au monde un deuxième enfant (si tant est qu'il pourrait traverser l'épreuve du premier). Elles se laissent moins tenter par la faute que les hommes (Eve a tenté de discuter avec le serpent, alors qu'Adam s'est conduit comme un mouton, et n'ayant même pas eu le courage de ses actes, il s'est de plus rendu coupable d'une double faute d'ingratitude, une à l'égard de Dieu et une à l'égard de sa femme, lorsqu'il a dit : "c'est la femme que Tu m'as donnée...")
Merci, mesdames et mesdemoiselles, de tout ce que vous êtes et faites pour nous !

Ce n'est pas moi qui met la responsabilité de la femme sur l'homme, c'est Adam Harichone qui a tenté de se sauver de sa responsabilité en la rejetant sur la femme. Chacun est responsable de sa propre faute et la femme porte la sienne. J'ai juste attiré l'attention sur la signification du fait que la femme a résisté un peu plus que l'homme.

Pourquoi n'a-t-on jamais entendu parler de femme qabbaliste ou talmudiste ? parce que "on" est mal informé...
J'ai une réponse en cours sur ce sujet que je mets à jour petit à petit (je n'ai plus le numéro en tête - un ou une chéélanaute nous viendra peut-être en aide...)

La bénédiction "qui ne m'a pas fait femme" est problématique pour une tout autre raison : on ne devrait la faire qu'une fois dans sa vie, comme "qui ne m'a pas fait non-juif" ou "qui ne m'a pas fait esclave" (d'autant plus qu'esclave, on peut le devenir...) Pourquoi répéter chaque jour ? et aussi, pourquoi ne pas formuler cela de manière positive : "qui m'a fait Israël, qui m'a fait libre, qui m'a fait homme..." ? Comme ce n'est pas le sujet, méchant que je suis, je n'épiloguerai pas. Une indication (plus claire pour ceux qui connaissent les thèses de Sartre dans ses "réflexions sur la question juive") : Tu es source de bénédiction Hachem... parce que je n'ai pas été fait Juif par [le regard d']un non-Juif, ni par l'oeuvre d'un serviteur mais par le Maître des destinées lui-même, ni même par une femme, puisque l'identité juive passe par la mère, mais par la Providence, qui m'a fait naître du sein de cette femme. Et comme l'âme remonte chaque nuit et redescend chaque matin, chaque matin cette grâce se trouve renouvelée et par la formule de bénédiction que nous prononçons nous renforçons la réalité et la portée de ce fait extraordinaire.

Merci pour le numéro et merci pour les compliments

Plusieurs reponses ont ete donnees a ce sujet, jetez un coup d'oeil.
La kabbale sans etude preparative, rav qui nous suit investissement total (engagement religieux) etc... n'est pas tres serieux.