Conversation 68684 - Les brahot du ptit dej' de chabbat

Shalom,
1. Oui, c'est correct.
2. Ce n'est pas une "mitzva" à proprement parler (commandement), mais une "h'ova", une "obligation" (cf. TB H'oulin 105). A l'époque, il y avait du sel de Sdom qui rendait aveugle si on s'en mettait dans les yeux. Par conséquent, nos Sages ont institué de se rincer les doigts après le repas, afin que cela ne se produise pas. Toutefois, l'avis des Tossafot (sur TB Brah'ot 53), ramené par le Sh. Ar. (OH 181, à la fin) et c'est la coutume de la majorité des ashkénasim est que puisque ce sel n'existe pas de nos jours (eux disaient "dans nos contrées"), on n'a pas besoin de se rincer les doigts. Mais c'est depuis longtemps devenu une coutume plus qu'autre chose. Vous trouverez de nombreuses réponses à cette question sur le site.

Kol touv

Shalom,

Vous avez raison.
Je n'ai pas été suffisamment clair.

Il y a une règle qui dit que le vin acquitte toutes les boissons puisque le vin "est à la tête" de celles-ci.
Par conséquent quiconque boit du vin "melo lougmav", c'est-à-dire une quantité remplissant ses joues, tant avant le repas que pendant celui-ci et récite "boré peri haguefen" il acquitte toutes les boissons qu'il a bu durant, avant et après le repas et ce, même s'il n'avait pas l'intention de nécessaire à cela. C'est-à-dire qu'il n'y a plus besoin de réciter "boreh nefashot" ou "shéhakol" (si on ne l'avait pas encore fait) après avoir fait la bénédiction sur le vin.
Cependant, tout cela est vrai à condition que ces boissons fussent posées devant nous au moment de la bénédiction sur le vin et le cas échéant, selon certains, d'avoir l'intention de nous acquitter pour ceux-ci (1).
J'ai présumé que ce n'était pas le cas.
Mais si c'est le cas, alors on est exempt de réciter "boreh nefashot" et "shéhakol".
De plus, il est à noter que si l'on boit moins qu'un "revi'it" ("melo lougmav" suffit pour le kidoush) de jus de raisin ou vin - on ne dira pas "al haguefen", mais on dira quand même "boreh nefashot" pour les autres boissons, même si on n'a pas fait "shehakol", puisqu'on a dit "boreh peri haguefen" (2).
Dans ce cas, pour se sortir du doute, il est préférable de manger un aliment (solide) dont la bénédiction est "shéhakol" et que le vin n'exempt pas. Ainsi, vous dite "boreh nefashot" sur celui-ci et acquittez également la boisson (en l'occurrence le lait).

Je me pose toutefois une autre question - les "cornflakes" constituent-ils une "séouda", un repas - nécessaire après le "kidoush"?

Kol touv

Sources:
(1) cf. Sh. Ar. OH 174,2 et MB, ad loc. s.k. 2; OH 208, 16, MB, ad loc. s.k. 72 et Sha'ar HaTzioun s.k. 71; Kaf HaH'ayim (Sofer) 174,11; Sh.Ar. HaRav, Seder Birkot HaNehenin 1, 21.
(2) cf. resp. Iggrot Moshe OH I, 74 - cf. aussi "VeZot HaBrah'a" (Mendelboim), Berour Halah'a 20-2, lettre Aleph, pp. 266-267.

Shalom,
Vous avez raison.
Cependant ce n'est pas l'avis majoritaire. Et selon leur opinion, il faudra manger un aliment shehakol pour sortir du doute.
cf. Vezot HaBrah'a p. 97

Kol touv