Conversation 69853 - Le deuil du converti
Étant converti de père juif et de mère Goya qui à son tour a eu sa conversion ainsi que mes 2 frères.
Quel sera mon statut le jour ou je vais perdre ma mère,mon père.
Les règles de l aveloute s appliquerons en totalité pour moi où non?
Qu est ce qui se passera pour l héritage (sachant que je suis l aîné du point de vue âge et je suis. Le premier à m être converti avant mes frères)
La hallakha s appliquera comme pour tout le monde?
Merci de votre réponse
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Il n'y a pas de deuil sur aucun des proches naturels cites, meme s'ils se sont convertis egalement.(yore dea 374. 5).
L'heritage est miderbanan (hoshen mishpat 283,1), et la regle de la "double part de l'aine" n'est pas appliquee.
chalom.
Suite à la réponse donnée à la réponse 69853,
Pourrais je dire le kadish en entier pour mon père ou ma mère ???
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Shalom,
Vous pouvez.
cf. la 69245
Kol touv et que de bonnes nouvelles !
concernant les question 69853 et 70047, si je comprends bien il n'y a pas de deuil du tout,pour un homme dont le père est Juif et la mère converti (avec ses enfants en même temps)! est ce à dire que les enfants n'ont aucun kecher de quel que sorte que ce soit avec ses parents naturels ? Il s'agit d'une nouvelle source d'âme? ou est il lié à la néchama d'Abraham avinou ?Si oui quand on lui fait une berakha par exemple quand il est malade,on donne généralement le nom de la mère donc sa serait Sara imménou ?
Shalom,
Je ne comprends pas votre question.
Un converti n'est pas astreint à prendre le deuil sur ces parents naturels, mais s'il veut, il le peut. Quel rapport avec les âmes ? On considère juste que tout converti est "semblable à un enfant qui naît". Par conséquent, son identité subit un changement notoire. C'est tout.
Kol touv
Question sur le cheela 70047
Qu'en est il d une femme convertie? Elle ne peut pas dire kadich pour ses parents goyim, peut elle demander a son mari ou son fils de dire kadich pour leur beau-père/grand père?
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Shalom,
Pourquoi dites-vous qu'elle ne peut pas ?
Elle peut, si elle veut (1).
Qu'elle le fasse juste discrètement (2).
Kol touv
Sources:
(1) Comme pour le converti. De plus, ce n'est pas différent du cas d'une femme qui voudrait dire kadish pour ses parents - cf. resp. Yad Itzh'ak (Glick) III, YD 340; resp. Asseh Leh'a Rav V, 33; Kadish Le'Alam du Rav E. Z. Grayewski 11a-12a; Rav Yossef Eliahou Henkin, Teshouvot Ibra, p. 6; Rav Y.H. Henkin, resp. Bnei Banim II, 7; Iggrot Moshe VIII, OH V, 12, p. 20; Rav Aharon Soloveitchik, Od Israël Yossef Bni H'ay, siman 32, p. 100; Rav Guedalia Felder, Yessodei Yeshouroun I, p. 227-228; c'est également l'avis du Rav Eliahou Abergel, etc.
(2) Ainsi, même selon le resp. Teshouva Me'Ahava II OH 229,10; resp. Shvout Ya'akov II YD 93 (qui permet dans un minyan qui ne se déroule pas à la synagogue et peut-être que si c'est fait discrètement) - cela sera permis.
A la question 69853 on repond qu'il ne peut pas porter le deuil sur ses parents , pourtant j'ai appris que si il le desire il n'y a pas d'interdiction, je me trompe ? Merci pour votre reponse .
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Shalom,
Vous avez raison.
cf. la 70059 etc.
Kol touv
Suite 69853
Je pense ne pas avoir compris la reponse...
Des enfants convertis, ainsi que leur mere ne portent pas le deuil de leurs parents????
Merci
Shalom,
C'est pourtant clair, non ?
Ils peuvent s'ils veulent, mais ne sont pas juridiquement astreints...
Kol touv
Reaction a la question 70374
Chalom,
Non ce n'est pas clair du tout...
Si la mere est convertie et ses enfants ont ete convertis en meme temps en bas age, ils ne font pas de 7 pour leur mere?
Si c'est bien ce que je comprends, il faut m'expliquer pourquoi.
Merci
Shalom,
Oui, vous avez raison.
Etant donné que la conversion les fait "re-naître", ils ressemblent à un "bébé qui vient de naître", nous disent nos Sages, et par conséquent leur mère naturelle, pour laquelle ils doivent avoir le plus grand respect, peu importe si elle est juive ou non, n'est plus considérée juridiquement comme telle. Il y a plusieurs retombées pratiques à cela : l'héritage, le deuil, etc. Dans la pratique, ils sont fortement encouragés à prendre le deuil pour leur mère dans ce cas là, bien que, comme dit, non astreints. Toutefois, s'ils sont nés après sa conversion, ils devront prendre le deuil pour elle.
Kol touv
Reponse a question 70553
Chalom
Je suis tres franchement tres etonnee de cette reponse, je vais demander..mais ca me choque enormement!
Pourquoi a sa mort la convertie n'a pas le meme statut que les autres juifs? Et est ce qu'a la mort des enfants eux aussi convertis en bas age ont droit au meme regime.?
Toda
Shalom,
Apparemment, il y a un malentendu. A sa mort, le ou la converti/e ont le même sort qu'un autre juif, ils sont enterrés et leurs obsèques (hesped) sont dites en bonne et due forme... Il faut également prendre le deuil pour eux. La seule différence, qui n'en est pas une, est que les enfants, s'ils sont nés non-juifs et se sont convertis (avant ou après leur mère), ne sont pas considérés comme des enfants nés dans la judéité, puisque nés avant sa conversion, par conséquent ils ne sont pas astreints à prendre le deuil, bien que cela soit vivement conseillé... La conversion attribue une nouvelle identité en quelque sorte et par conséquent tout ce qu'il y a eu avant est pour ainsi dire "effacé". Toutefois, ces enfants doivent respect, etc. à leur mère. Ceux-ci, une fois convertis, sont juifs à 100% et s'ils se marient avec un conjoint juif, leurs enfants sont juifs et doivent prendre leur deuil à leur décès. J'ai un peu de mal à concevoir en quoi cela est choquant...
En espérant avoir éclairé la situation.
Cordialement