Conversation 7225 - Personne ne se leve!
kvod harrabanim
j ai lu dans un michna broura que lorsqu un appele monte a la torah et dit bachou ete hachem hamevorakh c etait une phrase de kedoucha
il fallait se lever.or personne se leve dans ma synagogue pourquoi?
merci d avance
Le Rema rapporte (O. H. 56,4) que l'on doit se lever chaque fois que l'on prononce des paroles saintes, comme le Kadich ou Barekhou qui sont des paroles qui ne peuvent être prononcées que s'il y a minian.
Il rapporte dans son livre Darké Moché la source de cette obligation, d'un texte du Talmud de Jériusalem qui dit:
Dans le livre de Choftim, Eglon, le Roi de Moav se lève lorsque Ehoud Ben Gera lui dit qu'il doit lui annoncer une parole de D-ieu. Aussi dit-il à plus force que nous les Juifs devons de lever losqu'on prononce des paroles saintes.
D'ailleurs, selon la tradition, Eglon a été récompenser pour cette bonne action et ses descendants se sont sonvertis au judaïsme.
C'est ainsi que le Michna Beroura tranche effectivement qu'il faut se lever lorsqu'on dit Barekhou.
Mais de nombreux commentateurs mettent en doute l'origine citée par le Rema et effectivement, ce texte du Talmud de Jérusalem ne se trouve pas dans nos éditions. On rapporte que le Ari Hakadoch ne se levait pas (mais restait debout 'il était dbout lorsqu'on a prononcé ses paroles)
C'est selon ces opinions que nombreux ne se lèvent pas. Etre debout est réservé à la Amida et à la Kedoucha proprement dite, moments qui dénotent une relation de crainte et de respect devant Hachem. Autoriser de ne pas se lever pour chaque parole de sainteté symbolise peut être que Hachem est proche de nous et ne nous demande pas le sommet de la crainte en chaque instant: "Il est proche de tout celui qui s'adresse à lui avec sincérité".
En lien avec la question 7225,
Apparemment, les opinions divergent quant à la nécessité ou la possibilité de se lever (ou d'incliner la tête) lorsqu'on entend Barekhou.
J'aimerai savoir, étant dans une synagogue où la majorité se penchent en entendant Barekhou, si je peux rester immobile, comme la coutume de mon père. Ou bien dois-je me conformer à l'usage de l'endroit ?
Merci.
Il faut suivre la coutume de l'endroit où vous vous trouvez.