Conversation 8455 - Respect entre les Rabbins
Shalom Rav. Cette question concerne le kavod Arabanim.....
A notre grand regret,il existe des rabanims qui dans leurs cours
entrainent le denigrement de Rabanims qui ne pensent pas comme eux
pour certaines Alahot....
Les eleves formes meprisent ces Rabanims et leurs propos peuvent meme aller tres loin....
Bien entendu les rabanims responsables de ce fleau sont de veritables sages connus et reconus....et dans leur conscience font bien d enseigner en quoi eux ont raison et les autre n ont rien compris.......nous sommes loin de l hattitude de Hillel qui faisait preceder les paroles de Chamay dans ses mishnayot........
Mais malgre leur bonne volonte,le resultat est que les eleves dennigrent et foullent du pied
un veritable Talmid Haham qui oeuvre Leshem Shamayim (Un Rishon Letsion)......a cause des paroles absives , d' allusions moqueuses ou meme d une maniere plus propre,de l enseignement intensif des points ou leur avis differe de celui de ce meme Rav(ce qui entraine l incredibilite du rav concerne)....le resultat est le zilzoul......MA QUESTION est de savoir si on a le droit d assister a un cours ou l on sait qu il y aurra du zilzoul arabanim?
Dans mes recherches je n ai trouve que le Rambam Ilhot Talmoud Torah
Simman Lamed guimel Sayif Youd Alef.....Si je me souviens bien(a verifier)qui dit que celui qui est mezalzel un talmid Haham n a pas de place au Olam Aba.......d un autre cote entre le Ramban et le Baal Amaor
les mots n etaient toujours pas tres convivials,alors comment comprendre toutes ces contradictions?
Merci de votre reponse et excusez moi ....j ai pas reussi a etre conci.
Je n'ai jamais entendu de tels Rabbanim.
Tout ceux que j'ai entendu sont humbles. Ils sont parfois extrèmes parce qu'ils défendent ce qu'ils considèrent être la vérité, la vérité ne supportant pas de compromission.
Ecoutez les Rabbanim qui répondent à l'attente de votre Nechama, mais surtout ne critiquez pas les autres. Qui sommes-nous pour juger les uns ou les autres?
Suite a la question 8455
Ma question n est pas si vous en connaissez,mais que faire dans le cas ou moi j en connais....et si vous en connaissez pas ,sachez que ca existe.
Merci de me repondre.
Il faut que vous vous chosissiez un autre Rav.
Suite a la question 8455:
La question de fond est la suivante:
Quand le Ra'avad dit que les paroles de Rambam sont vaines et vides ("Nir'im divrei Rambam keHevel Varik" dans le texte) est ce que cela est considere comme du zilzoul Rabbanim? (Il y a plein d'exemple de ce type)
Quand le Ramban demonte les propos du Ba'al Hamaor avec violence, est-ce du zilzoul Rabbanim?
Quand un Possek contemporain dit que les propos d'un certain Rishon LeTsion sont totalement incomprehensibles, est-ce du zilzouz Rabbanim?
Merci et bravo encore pour votre site!
Le Ramaban critique parmois avec véhémence le Rambam. Pourtant, il le défend avec vigeur contre ses détracteurs, contre ceux qui le considéraient comme non cachère.
Autre exemple. Rabbi Shabtaï Hacohen Rappaport, l'auteur deu "shakh" commentaire essentielle du Choulh'an Aroukh a écrit tout un livre pour "attaquer" le commentaire "le Taz" qui explique aussi le Choulh'an Aroukh et il est aussi parfois violemment critique.
Dans son introducion, il met en garde le lecteur que ces remarques parfois acerbes non rien à voir avec le respect qu'il portait pour ce grand sage et il raconte comment il l'a honoré losque ce dernier lui à rendu visite.
Le fait m^me qu'un Rav écrit un livre pour contredire certains propos publiés dans un autre ouvrage prouve la grande considération qu'il porte pour ce dernier. Sinon, il aurait ignoré cet auteur.
Tous ces ouvrages s'adressent essentiellement à des initiés et ils savent qu'ils sont l'expression de l'honnêteté intellectuelle de leurs auteurs. Ces derniers croient en leur vérité avec fougue et avec passion. Ils l'expriment sur le papier, mais ils n'en respectent pas moins l'auteur qu'ils attaquent.
Maïmonide et le Raavad sont pour les étudiants de Torah comme des frères qui nous font pénétrer dans les entrailles de la Torah. Leurs questions est elle-même source de développements extraordinaires. Le Raavad a suscité une mutitude d'études sur le Rambam pour le défendre. Quelles pensées merveilleuses bénéficions-nous grâce à ces controverses!
Elles le sont le Chem Chamayim, pour la recherche de la vérité. Aussi, sont-elles porteuses de fruits.
Les contemporains ont aussi le droit et m^me le devoir de défendre avec conviction leurs idées et idéaux. Il faut s'attaquer aux idées et pas aux personnes. Lorsqu'on s'adresse à un public large - qui ne connait pas toutes les nuances, il faut effectivement veiller que sa critique soit accompagnée de mots tout simples qui expriment que bien que l'on soit opposé à telle ou telle idée ou Psak Halakha, ce Rav est respectable.
C'est en effet, un très grand péché que de dire du mal de tout homme et en particulier d'un homme de Torah. C'est peut être à ce propos que disaient nos Sages: "Sages, soyez attentifs à vos propos".
Suite 8455, 8559,...
Le problème est que certains, à la suite des propos de leur Rav envers leurs 'Holkims ("opposants"), se comportent d'une manière qui relève hélas souvent du 'Hilloul HACHEM envers ces 'Holkims. Et j'ai pu malheureusement être témoin de ce genre d'exactions! Comment faire, surtout lorsque ces personnes prétendent "sincèrement" aller de l'avant en matière de Torah? J'ai hélas parfois la sensation d'avoir répondu "à côté de la plaque". Pour mieux réagir à l'avenir, de manière générale si mon interlocuteur se prétend "sincère" dans sa religiosité, vaut-il mieux être dur, voire véhément dans notre réponse?
Autre point: Comment analyser les "clivages" entre communautés juives au temps de la Haskala? A lire certains ouvrages et articles (Je préfère ne les nommer qu'avec accord des Rabbanim du site), j'ai l'impression que les oppositions d'alors étaient pour le moins farouches, . J'ai même l'impression que certains dits "religieux" - le furent-ils vraiment? - éprouvaient de la haine envers leurs antagonistes. Comment répondre à qui ressent une "amertume" envers notre Sainte Torah à cause de ces dissensions, notamment lors de la Haskala?
On répond en disant qu'on ne répare pas ce qu'on considère les fautes de certains en faisant comme eux.
Et on médite cette parole du rav Kook, premier grand-rabbin d'Erets Israel, qui pratiquait les vertus d'Aharon son ancêtre :
"Les purs tzaddiqim ne se lamentent pas sur le mal mais accroissent la justice ;
ils ne se lamentent pas sur l'incroyance mais accroissent la foi ;
ils ne se lamentent pas sur l'ignorance mais accrossent la sagesse."
(Arpilé Tohar, page 39).