Conversation 12430 - Deux questions pr le prix d'une

Anonyme
Mercredi 31 décembre 2003 - 23:00

Chalom et todda
-est ce que les sefarades doivent aller au mikvé tous les jours comme les aschkenazes ???
- et a- t-on le droit de rentrer un petit livre de priere dans un endroit impurs meme s'il est situé dans la poche d'un manteau et dans une petite pochette , etc... ???
todda rabba

Rav David Zenou
Jeudi 1 janvier 2004 - 23:00

1. Les Achkenazes comme les Sefarades n'ont aucune OBLIGATION d'aller au mikve a aucun moment de l'annee. Le Choulhan Arouh rappelle l'habitude d'y aller la veille de Roch Hachana.
Certains ont l'habitude d'y aller toutes les veilles de fetes, d'autres veille de Chabbat et d'autres tout les jours, meme cela releve de la hassidout et perichout et non de la halaha. D'ailleurs celui qui y va tout les jours doit le faire avec le plus de pudeur et s'arrange pour que personne ne le sache, autrement il peut s'ensuivre de l'orgueil, et la alors la perte pourra etre plus grande que le gain. D'ailleur aller au mikve tout les ours sous entend un comportement general en accord.
Le Rav Avraam Ytshak Hacohen Kook zatsal avait l'habitude d'aller au mikve tout les jours, personne ne l'a jamais su a part une fois: Son pere le surpris au milieu de la nuit qui revenait du mikve en cachette....

2. Si le livre est dans la poche c'est autorise. (Birke Yossef Y.D282,6. Maguen Avraam O.H 43,14. Radbaz 3,948).
Certains exigent qu'il soit couvert de deux etuis ou qu'il ait un etui + la poche du manteau et se sera autorise.(Chaare Techouva 43,9. C.H Harav)
Le Kaf Hahaim (40,14) rajoute que meme pour ce qui exige 2 'couvertures', la reliure du livre est considere comme etant une de celle la. Le Peri Meguadim (40,1)n'accepte pas cette opinion.
Nous parlons d'un livre de priere, ou livre d'etude. Un rouleau de la Thora ne pourra penetrer dans un endroit impur meme recouvert de deux couvertures. (C.H yore dea 282,4).

Anonyme
Mardi 10 février 2004 - 23:00

Bonjour,1/
1/ Au bout de l'un des coins de mon thalitk gadol, un des 8 tsitsiot est coupé. Il est encore présent mais plus petit que la taille d'un pouce. J'ai demandé s'il était devenu passoul et on me répond à chaque fois des choses différents. Certains me disent qu'il est encore bon car il aurait fallu que au moins 2 tsitsiot soient plus petits qu'un pouce. D'autres me disent le contraire. D'un point de vue de stricte halakha ( je ne vous parle pas de houmra ou autres) Est ce que je peux continuer à utiliser mon thalith ?

2/ Jai une boulloire électrique en plastique avec une diode chauffante en fer. Elle n'a jamais été trempée et a été en contact avec des aliments interdits. Est ce que je dois la tremper au mikvé? Est-ce que je dois la cachériser? Si oui comment? Je dois d'abord la tremper ou la cachériser ? merci pour toutes ses réponses.

Rav Mishael Roubin
Lundi 16 février 2004 - 23:00

Cordial shalom
1-Si un tsitsit seulement est coupe et est petit mais visible on peut continuer a le porter.
2-Il faut tout d'abord la cashrisee dans de l'eau bouillante ou faire chauffer de l'eau dedans jusque l'eau deborde.
De plus il faut la tremper par la suite au mikve avant l'utilisation.

Anonyme
Mardi 17 février 2004 - 23:00

bonsoir, j'aimerais vous poser deux questions:
la premiere: esque des bibelots( par exemple, des chevaux ou des dauphins,...)fait entierement sont consideres comme des idoles?
la deuxieme:peut-on faire la amida avant le lever du jour?
merci d'avance

Nathan Schwob
Mardi 24 février 2004 - 23:00

1) Non. Tant qu'ils sont d'authentiques bibelots. Par contre, s'ils sont d'authentiques
fetiches et autres idoles exotiques transformes en bibelots, il est interdit de les garder.
Ca doit etre tres rare aujourd'hui.
Les problemes se posent avec les bibelots representants des anges et autres etres celestes ou des hommes.

2) A priori il ne faut pas prier la Amida avant le lever du soleil. Celui qui prie la Amida entre l'aube et le lever du soleil ne s'est acquite de la mitzva que a posteriori. Mais dans les cas de force majeur, ou l'on ne pourra pas prier plus tard, c'est permis. Par exemple lorsqu'il faut partir en voyage et que le train n'attend pas.

Anonyme
Mardi 24 février 2004 - 23:00

Bonjour à vous,

J'ai svp 2 questions à vous poser:

1 - la pyrolyse ne ressemble pas au liboun pour cachériser par ex les grilles d'un four, car il faut semble t-il nécessairement faire jaillir les étincelles ? pouvez vous svp m'indiquer dans le cas contraire, vos réferences halakhiques.

2 - quand on va mettre du linge dans la salle de bain, sommes nous obligés de se laver les mains lorsqu'on sort de cette salle de bain équipée de WC? si oui, avec le keli.

Merci d'avance pour vos réponses.

Kol Touv

Rav Elyakim Simsovic
Lundi 16 août 2004 - 23:00

1. Voir 14617
2. Non. Les WC de notre temps, lorsqu'ils sont bien entretenus, propres et sans mauvaises odeurs, ne sont pas "beth shimoush qavoua" ; celui-ci, au sens de la halakha, correspondrait à ce qu'on appelait les "feuillées" ou même les fosses septiques.

Anonyme
Mercredi 25 février 2004 - 23:00

Bonjour,
je profite de votre réponse à la 13912 pour vous poser une question qui me travaille depuis longtemps.
Il arrive fréquemment en hiver de prier la 'amida avant le lever du soleil car certains fidèles doivent aller au travail (ce qui constitue un cas de force majeure). A priori, on peut demander à des gens qui ne travaillent pas peuvent de compléter le minyan. Sauf erreur de ma part, ces personnes là, qui comptent dans le minyan devraient attendre le lever du soleil pour faire leur 'amida ensuite béya'hid. Dans la réalité, et dans les petites communautés, où il n'y a pas d'autre minyan, c'est rarement le cas et ces personnes font la 'amida en même tant que tout le monde. C'est donc pour elles une téfila à postériori, ce qui n'est évidemment pas recommandé (une téfila bédé 'avad est même assour je crois d'après certains avis). Ma question est donc la suivante : peut-on continuer à leur demander de compléter le minyan ? N'est-ce pas les "pousser " à mal faire ?
Les éléments suivants sont-ils prépondérants :
-sans ces personnes là le minyan ne pourrait être réuni
-ils représentent parfois la majorité du kahal ( par ex. il y a 4 fidèles qui travaillent et 6 qui ne travaillent pas)
-pour certains d'entre eux, il est fort probable que s'ils ne viennent pas à la synagogue, ils ne feront pas la téfila chez eux.
Comment concilier tout cela ? Quelle est la priorité ?
Merci d'avance pour vos réponses (pouvez-vous si possible m'indiquer les sources) ?
PS : la 13370 est toujours en attente.

Rav Elie Kahn z''l
Samedi 31 juillet 2004 - 23:00

Permettre à d'autres de prier en miniane recouvre certainement "la faute" de prier a posteriori.