Conversation 13102 - Le qu'en dira-t-on

Anonyme
Lundi 19 janvier 2004 - 23:00

Kvod harabanim,
D'un coté, chacun doit veiller à se comporter de sorte à éviter le marit haayin.
De l'autre, il faut veiller à juger son prochain lekaf ze'hout, et fuir le lachone hara.

L'un devrait rendre l'autre inutile, non ?
Alors pourquoi maintenir ces deux notions qui se chevauchent ?
Ne serait-il pas mieux de se consacrer qu'a un seul coté (tous du meme bien sur), en le faisant à fond, plutot que prévoir une double précaution qui risque d'etre lacunaire ? (on fait plus attention à l'un ou à l'autre, mais difficile de faire les 2 en meme temps)

kol touv

Mme Hanna Ovadia
Mardi 22 juin 2004 - 23:00

Eviter le maarit-ayin (avoir des actes qui portent a confusion) est incombe a "l'acteur" de l'acte.
Juger lekaf-zeh'out (donner des circonstances atenuantes) et fuire le lachone-hara (la medisance) incombe au "spectateur".
Meme si tout le monde jugeait son prochain "d'un bon oeil", nous ne serions pas dispenses pour autant de devoir nous conduire de maniere "nette".
De la meme maniere que l'on peut avoir un comportement exemplaire, et que cela n'empechera pas certains d'en dire ou penser du mal.
Les deux sont donc necessaires.
Et puis, meme s'il y avait redondance... dans la Thora, elles ont leur place et leur interpretation. Ici, le fait que le sujet soit comme "cerne de toute part" nous enseigne la vigilence qui doit etre la notre pour TOUT ACTE, les notres et ceux des autres!