Conversation 1498 - Manger avant la prière de Roch Hachana
Est il permis de manger cette annee le matin de roch hachana avant la
tefila car il n'y a pas de sonnerie du choffar chabat?
Cordial Chalom
On n'a pas le droit de manger avant Chaharit toute l'annee meme le Chabat, a fortiori le jour de Rosh Hashana ou nous sommes jugees.
Il est permis de boire toute boisson avant la Tefila.
A rosh hashana qui tombe le Shabbat il est permis de faire quidouch et de manger une petite collation apres la lecture de la Tora avant Moussaf.
Chana Tova
En urgence si possible....
K vod Arav
Est il possible de manger avant le choffar pour Roch Achana?
En effet la tfila etant tres longue en France env. jusqu'à 13H30 est il possible apres chaharit et donc avant la lecture du Sefer de reciter le Kiddouch, et faire une petite collation ? Cela calmera les fideles et donnera le temps aux retardataires d'arriver pour ecouter le Sefer et le choffar .
Merci d'avance et chana tova oumtouka
Il y a un principe général que l'on n'a pas le droit de manger avant d'accomplir une Mitsva. Aussi, dans de très nombreuses communautés, on ne mange pas avant le sonnerie du Choffar.
Toutefois, la pratique dans les Yechivot lithuaniennens est de faire kiddouch après Chah'arit et de manger une petite collation aant la sonnerie du Choffar.
Les raisons de cetta autorisation sont le fait qu'il ne faut pas jeûner au fêtes, que la Kavana est essentielle et est plus difficile lorsque les gens ont faim, qu'on ne craint pas que l'on va oublier de faire la Mitsva puisque l'on se trouve ne groupe et qu'il y a des responsables pour rappeler à l'ordre.
Aussi, là où il y a le minhag de faire cette collation, il faut maintenir la cloutume, puisqu'elle est rès répandue.
Là où cette coutume n'existe pas, il faut s'en remettre au responsable religieux de cette communauté qui doit peser le pour et le contre. D'une par, cette autorisation est sans doute une Koula(aallègement) et ce n'est pas évident d'introduire une Koula là où on n'en avait pas l'habitude, mais d'autre part, si la sévérité entraîne moint de ferveur, la sévérité ici risque de faire porter atteinte à l'essentiel.
Cela dépend aussi, du type de commaunautés. S'agit-il de personnes très respectueuses de la Halakha ou un public plus large. Pour un public plus large, la sévérité n'a pas beaucoup de sens. Il vaut mieu leur donner une petite collation, afin qu'ils puissent écouter le discours du Rav qui va peut être les amener à faire Techouva.
En résumé, la décision finale appartient au Rabbin ou guide soirituel de cette communauté.
Chana Tova.