Conversation 16721 - Chhhut! Pas si fort!

Le juif
Mardi 1 juin 2004 - 23:00

Dans le shéma on baisse la voix à Ichamérou lahem... mais je ne comprends ces paroles de la thora sont comme les autres meme si ce sont des choses mauvaises ce sont tout de meme Dieu qui les a dites
Ai je le droit alors moi de les lire à haute voix comme le reste du shéma?
Baisser la voix ne comporte t il pas comme un manque de respect à la thora je concois qu on le fait parce que l on ne veut pas avoir ces malédiction mais cela de la superstition et cela n est il pas péché?

Rav Elyakim Simsovic
Jeudi 3 juin 2004 - 23:00

La coutume de lire ces passages à voix basse a été instituée par les Sages. Croyez-vous qu'ils manquaient de respect pour la Thora ?

Le juif
Jeudi 3 juin 2004 - 23:00

Pour la question 16721 vous n avez pas répondu si je pouvais la lire à haute voix et j aimerais savoir pourquoi ces rabanim les lisait à voix basse et quand on les lit dans la thora ne les lit on pas à voix haute merci d avance

Rav Elyakim Simsovic
Samedi 5 juin 2004 - 23:00

Parce que certaines choses, et en particulier les remontrances, dites à voix basse, font plus d'effet que les hurlements et même que lorsqu'elles sont dites sur le ton habituel.
Un passage de la vie du prophète Elie (I Rois 19) nous apprend que Dieu n'était - si l'on peut dire - ni dans le vent arracheur de montagnes ni dans le tonnerre ou l'ouragan, ni dans le feu mais "dans la voix de fin silence" (qol demama daqa).

Il n'est pas interdit de le dire à haute voix, mais il n'est pas bien ni bon de chercher à se démarquer des traditions de nos pères.

(Soit dit entre parenthèses, "Le Juif" (Der Yid) est le nom que les Hassidim ont donné à rabbi Yaaqov Yitzhaq, disciple du Voyant de Lublin et qui fut par la suite le Rabbi de Pshyzhè, maître de Rabbi Simha Bounam de Pshyzhè, hassidout dont est issue la hassidout de Kotzk et de Gour. Ce n'est pas rien !
Arrivé à Lublin, rabbi Yaaqov Yitzhaq qui y était encore inconnu, souleva seul une charette écroulées sur un malheureux que dix hommes ne parvenaient pas à déplacer (Jean Valjean ?)
Quand on lui demanda : qui es-tu ? il répondit : a Yid, un Juif...
On ne l'a plus appelé que Le Juif.
Puissions-nous un jour partager le mérite d'être appelé ainsi.)