Conversation 21006 - Enterrer dans un care non juif
Chalom,
Dans une ville où il n'y a pas de carré israelite dans un un cimetière, où enterre-t-on une personne qui vient de décéder ? Je m'explique :
Une personne vient de décéder. Le rabbin le plus proche refuse de faire l'enterrement en dehors d'un carré juif. Un autre rabbin consulté dit que l'on peut car on ne peut laisser une personne partir sans les prières et que vis à vis de la personne qui part, il préfère qu'on lui reproche de faire plus que pas assez (et que si l'on n'a pas le choix, il faut le faire). Il y aurait possibilité de faire l'enterrement dans une ville plus grande à environs 30 km, mais il serait trés compliqué pour la famille proche de s'y rendre, et donc de peleriner régulièremet. Merci pour votre réponse.
Si le cimetière juif n'est qu'à trente kilomètres il faut y faire l'enterrement.
Votre question est restée en attente pas parce qu'elle était en concurrence avec des problèmes masturbatoires, mais parce que nous n'aimons pas beaucoup nous immiscer dans des affaires en cours chez d'autres rabbins, qui étant sur place sont plus compétents que nous et dont de toutes façons les décisions font autorités puisque ce sont les autorités locales.
Je comprends que vous ne voliez pas vous mettre en porte faux, mais çà n'est pas ce que je demande. Je me permets d'insister par ce que jusqu'à présent, je vous ai lu répondre à toutes sortes de questions même celles purement "masturbatoires" comme vous dites. Je reformule ma question (on oublie ma question précédente ...)
Quand dans une ville il n'y a pas de carré juif, comment fait-on pour enterrer ses morts ?
Peut-on ou ne peut-on pas ? Merci de m'indiqer les sources ?
Pardon d'nsister mais il me semble que ce problème ne va aller qu'en s'accroissant vue la diminution des espaces consacrés...Chalom,
On enterre ses morts uniquement dans un cimetière juif.
Il y a des communautés, où les enterrements ont lieu à des dizaines de kilomètres à l'extérieur de la ville, dans un carré juif (il me semble que c'est le cas à Anvers).
Références: C.A, Y. D., 362, 5; T.B. Sanhédrin 47 a.