Conversation 23003 - Simulation du plaisir
Cher Rav,
Pourriez-vous me dire si la simulation du plaisir, lorsqu'il n'est pas réellement ressenti, est permise, tant pour la femme que pour l'homme? Ceci dans le but de ne pas 'vexer' ou 'bloquer' son/sa partenaire dans l'action.
Je précise qu'il s'agit d'une relation légitime entre mari et femme.
Merci pour votre rapidité.
Pour l'homme cette simulation est même obligatoire puisque c'est une mitsva.
1. Dans un couple en bonne santé et qui est suffisamment ouvert à lui- même, celui qui n'éprouve pas de plaisir en fera part à son conjoint et ils essayeront ensembles de trouver une solution.
2. Au niveau formel, l'homme a la mitsva (obligation) de donner le plaisir intime à sa femme, or il est évident que si l'homme montre des signes de désinteressement la femme sera aussi stressée et n'aura aucun plaisir. Il est donc important que l'homme se 'force' un peu même s'il est fatigué ou n'a pas trop envie.
L'inverse n'est pas une obligation, mais la femme doit aussi prendre en compte les besoins du mari et agir en conséquence.
Cher Rav,
Concernant votre réponse à la question 23003, vous ne semblez ne parler que de l'obligation de satisfaire sa femme, qu'il me semble avoir intégré, et évoquiez la notion de désintéressement de l'une ou l'autre partie, ce qui n'était pas la situation que j'annonçais. Je me permets donc de préciser/reformuler mon discours qui manquait de clarté.
Dans le cas où les deux H/F ont les mêmes envies et ressentent les mêmes besoins/pulsions avec la même périodicité et intensité mais que le plaisir ne serait pas partagé le moment venu, en dehors du fait qu'il leur faille en discuter ultérieurement, leur est-il permi à l'un et/ou à l'autre de simuler simplement l'orgasme selon les situations, quitte à renouveler cette simulation à plusieurs reprises au moment des rapports, juste pour que son/sa partenaire s'estime satisfaisant(e) et ne pas le(la) blesser moralement?
Merci Rabbi et Pessah Sameah,
C'est tout à fait permis, c'est même une obligation.